Forum de l'alliance des mondes indépendants
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| Rôle Play en vrac. | |
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Dark Anubis [ReQuIeM]
Nombre de messages : 965 Age : 34 Date d'inscription : 28/03/2008
| Sujet: Rôle Play en vrac. Mar 6 Mai 2008 - 23:06 | |
| Rp Premier: Assaut Sith.
Jerry rentra la tête dans les épaules quand des tirs de blaster retentirent à côté de lui. Tout en maudissant ses ennemis, il changea le réglage de son fusil blaster, passant du mode « normal » au mode « tir continu ». Il fit signe à ses hommes de se tenir prêts à attaquer. Voilà maintenant deux heures que sa section se faisait canarder par un ennemi supérieur en nombre et en puissance. Jerry avait déjà perdu cinq de ses hommes et trois autres étaient légèrement blessés. Puis, graduellement, le feu nourri qui obligeait les Républicains à rester à couvert s’apaisa, laissant place à un bruit de bottes sur un sol métallique. Jerry patienta quelques instants, fit signe à ces hommes d’attendre puis se leva de derrière la rambarde qui lui servait de protection. Cette rambarde était destinée à empêcher les passants de tomber dans le fleuve situé en contrebas. Ce fleuve était surmonté par un large pont métallique qui reliait les deux rives et qui était l’endroit où Jerry, sa section et d’autres formations de combat de la République avaient été envoyées pour contrer l’avancée Sith dans cette partie de la ville. C’est sur cet édifice que marchaient à présent au moins une trentaine de soldat Sith qui partait donner l’assaut à la rive droite de la ville, aux mains des Républicains. Jerry fit feu dans la direction du pont sans prendre le temps de viser avant de retourner à l’abri, derrière sa rambarde. Sa salve hasardeuse faucha trois soldats Sith et eu pour conséquence une reprise des tirs, mais cette fois concentrés sur lui. Il fit signe à ses hommes de passer à l’attaque, ce qu’ils firent de manière magnifique : les Sith étant trop occupés à canarder Jerry, les Républicains purent démarrer un tir de riposte qui élimina les Sith présents sur la passerelle puis nombre de ceux qui se trouvaient sur la rive gauche… Poussant leur avantage, ils lancèrent une contre-attaque qui, malgré la mort d’une vingtaine de soldats, bouta les Sith hors des bords de la rive gauche, les faisant battre en retraite. Ne pouvant soutenir l’assaut avec uniquement une cinquantaine d’hommes, Jerry appela le quartier-général pour demander des renforts. Celui-ci accusa réception et confirma l’envoi d’un bataillon et demi de soldats. Jerry ordonna à ses hommes de se mettre en position défensive le temps que les renforts arrivent. Pendant qu’ils obéissaient, il se dirigea vers leur poste de commandement en soufflant de dépit. Putain de journée en perspective !
« Hey lieutenant ! Comment ça va ? » Jerry regarda le soldat qui lui avait adressé la parole juste après qu’il soit rentré dans le PC. Merde… Pas lui. « Ca va, ca va… -Vous leur avez foutu une sacrée dérouillée aux Sith, hein lieutenant ? » Jerry ne prit même pas la peine de répondre et se dirigea vers la réserve. Il en ressortit avec quatre grosses caisses de marchandises posées sur un chariot à répulseur… Des caisses comportant la marque « MINES » sur leur couvercle. « Vous allez leur faire péter la gueule lieutenant hein ? » Jerry s’arrêta quelques instants, la main posée sur la poignée de la porte. Il fit un gros effort pour ne pas dire ce qu’il pensait puis sortit du PC avec son chargement explosif. Qu’est-ce-qu’il était chiant ce soldat ! Toujours en train de lui parler de trucs pas drôles avec un air d’ahuri… Laissant de côté ses préjugés sur la qualité des recruteurs de la République, Jerry arriva à destination, en l’occurrence le pont, et arrêta son chariot répulseur. Il héla trois de ses hommes. « Carter ! Huston ! Beverl ! Venez par là les gars ! -Oui chef qu’y a-t-il ?, fit Carter après avoir approché. -Vous pouvez m’emmenez ces boites de l’autre côté du pont s’il vous plaît ? Je vous rejoindrais avec la dernière boite, mais avant faut que je parle à Carlith. -Pas de problème. Allez les gars, au boulot ! » Les trois Républicains prirent chacun une boite et traversèrent le pont. Jerry, lui, se dirigea vers un groupe de soldats en train de ratisser le champ de bataille pour y enlever armes et cadavres. « Carlith ! Tu peux venir s’il te plaît ? » Un des soldats se releva, les bras chargés de fusils blasters, pistolasers et vibro-lames. C’était une femme Humaine, brune, aux yeux marrons et terriblement belle aux yeux de Jerry. Elle posa son « colis » et vint voir ce que son chef lui voulait. « Oui ?, fit-elle d’un ton las. Qu’est-ce qu’il y a ? -Tu peux me rendre un service mon cœur ? Faudrait aller chercher des grenades à la réserve mais là je suis occupé donc est-ce que tu pourrais t’en chargé s’il te plaît ? -Ouais, si tu veux, fit-elle sans grand enthousiasme. Et je t’ai déjà dit que j’étais pas ton « cœur » ! -Merci mon ange, t’es adorable », fit Jerry avant de se diriger vers le chariot, de prendre la dernière boite de mines et de traverser le pont. Carlith eut un petit sourire, amusé par l’énergumène qu’était son chef. « Quel chieur celui-là », fit-elle tout bas.
« Alors chef, comment tu veux l’organiser ton champ de mines ? » La question d’Huston plongea Jerry dans une intense réflexion pendant quelques instants. « Chef ?, re-questionna Huston. Vous êtes-avec nous ? -Mais oui je suis là… J’étais juste en train de réfléchir… (Jerry prit une carte du coin) Alors voilà : vous allez me mettre un premier arc de cercle de mines aveuglantes ici puis deux arcs de mines à fragmentation moyenne, fit Jerry en dessinant des arcs se rapprochant de plus en plus du pont. Ensuite on enchaîne avec un arc de mines à gaz, puis un d’aveuglante et deux autres de fragmentations et plasma mortelles. Ensuite un arc de fragmentation moyenne, un de plasma moyenne et enfin un arc de fragmentation faible, pas trop près de nos hommes non plus, faudrait pas qu’ils soient blessés… Vous avez compris ? -Oui chef ! », firent simultanément les trois soldats avant de prendre chacun une boite et de se mettre au boulot. Jerry les regarda travailler pendant quelques instants puis alla rejoindre le reste de ses hommes en train d’installer barricades et abris de tir pour l’affrontement imminent. Satisfait du travail en cours, il retraversa le pont pour superviser la répartition des armes et grenades ramenées par Carlith, afin d’homogénéiser au mieux leur puissance de feu. Cela fait, il envoya deux éclaireurs pour repérer l’avance de l’ennemi. Il était à présent 14H. Les éclaireurs revinrent une heure et demie plus tard, disant que la force d’assaut Sith était à moins de trente minutes de leur position. Jerry prit une profonde inspiration et demanda à ses hommes de se préparer : le moment de vérité de la journée approchait…
Une violente explosion retentit au loin, immédiatement suivie d’une autre. Jerry regarda son voisin, Carter, qui échangeait des regards complices avec Huston et Beverl. « C’est vous qui êtes à l’origine de ça ?, demanda Jerry. -Oui chef : il nous restait quelques mines après l’installation du champ et on s’est dit qu’on allait pas les laisser toutes seules dans leur boites… Alors on les a placés par groupe de deux sur le chemin de la force d’assaut Sith… -Pas bête du tout… Comme ça les Sith sont retardés, leur forces diminuées et on sait à peu près où ils sont… Et vous leur avez laissés combien de « petits cadeaux » ? -Cinq, soit dix mines en tout, répondit Carter alors qu’une nouvelle double explosion retentissait. Oups… » Les Républicains patientèrent dans le silence, comptant le nombre de double explosion. Jerry, ce qui restait de sa section et quelques hommes triés sur le volet se trouvaient sur la rive gauche de la ville, au niveau du pont, protégés par les abris mis en place un peu plus tôt dans la journée et derrière le champ de mines. Jerry se retourna vers la rive droite pour s’assurer que les soldats restés de ce côté étaient bien prêts. Une quatrième puis une cinquième double explosion retentirent non loin de leur position. « Ils sont tout proche maintenant », dit Carter. En effet, quelques instants plus tard, le bataillon d’assaut Sith jaillit de trois rues différentes. Composé de soldats normaux, d’élites, de grenadiers et de droïdes, la force d’assaut était sur les nerfs : malgré leur entrainement et leur prudence, ils n’avaient vu aucun des « cadeaux » des Républicains. Une fois qu’ils furent en vue du pont, les Sith se rassemblèrent pour faire le point et le compte des pertes. Puis ils se mirent en formation de combat : les droïdes de guerre furent placés en première ligne sur deux rangs, précédés d’un rang de soldats d’élites et suivis du reste de la force d’assaut (soldats normaux et d’élite mélangés). Les officiers formaient l’arrière-garde. Les Sith avancèrent lentement, redoutant pièges et embuscades de la part des Républicains. Ceux-ci, sur ordre de Jerry, n’ouvrirent pas le feu et attendirent Le premier rang de soldats d’élites entra dans le champ de mines et déclencha les mines aveuglantes. Aveuglés et sonnés, ils firent des cibles faciles pour les soldats de la rive gauche qui firent parler leur blaster. Deux salves plus tard, s’en étaient finis de la première vague d’attaquant Sith. Leurs ennemis repérés, les droïdes de guerre avancèrent dans le champ de mines tout en faisant feu sur les Républicains. Les trois quarts furent détruits par les mines et le reste par les Républicains. Reprenant leurs esprits et oubliant toute discrétion ou prudence, les officiers Sith lancèrent leurs hommes à l’assaut à travers le champ de mines… Les soldats s’élancèrent en braillant des insultes qui furent coupées par les explosions. Jerry et les hommes postés sur la rive gauche durent s’abriter derrière leurs bras et s’écraser au sol pour éviter les projections incessantes de poussières et débris de mines. Les Républicains de la rive droite ouvrirent le feu pour empêcher ceux de la rive gauche d’être submergé par la marrée Sith qui, malgré les ravages causés par le champ de mines, gardait l’avantage du nombre. Équipées d’armes lourdes, les troupes de Jerry firent ainsi en quelques secondes d’énormes ravages, permettant à celles de la rive gauche de s’élancer sans grand danger sur le pont pour aller rejoindre l’autre rive. Le timing était parfait car, quelques secondes plus tard, des grenades Sith atterrirent derrière les abris et les firent sauter. S’installant aux postes prévus, Jerry et ses hommes continuèrent de canarder les Sith qui se rendirent compte que la rive gauche était entre leurs mains. Ils chargèrent alors furieusement en direction du pont : une partie du bataillon d’assaut s’élança sur celui-ci pendant que le reste s’abritait derrière la rambarde pour couvrir l’avancée de leurs collègues (et surtout pour s’abriter du feu meurtrier des Républicains). Sur un signe de Jerry, tous les Républicains lancèrent une grenade soit sur le pont, soit derrière la rambarde puis s’abritèrent. De terribles explosions retentirent, projetant Sith vivants ou morts et armes dans les airs… Des détonateurs thermiques, privilèges de la République et armes de destructions très efficaces. Lorsque le silence revint, la bataille était terminée : du fier bataillon Sith partit à l’assaut, il n’en restait plus qu’une poignée de survivants plus ou moins blessé ainsi que les officiers. Les débris du bataillon repartirent d’où il venait sous les hourras des Républicains. Jerry monta même sur la rambarde pour narguer les Sith. En entendant les cris, l’officier le plus gradé du bataillon (un capitaine) se retourna et observa les Républicains victorieux avec des yeux noirs. Puis il aperçut cet ennemi qui faisait le mariole sur la rambarde… «Oh lui, il allait pas s’en sortir aussi facilement», pensa le Capitaine tout en dégainant son blaster. Il visa longuement et soigneusement l’acrobate et appuya sur la détente. Malheureusement ou heureusement, le rayon n’atteignit que l’épaule gauche de Jerry qui tomba par terre en se fracturant l’omoplate. Assez satisfait de son tir, l’officier Sith rengaina son arme et disparu avec les survivants sous les insultes républicaines. Le médecin vint au côté de Jerry et le mis sur une civière. En voyant Carlith et ses hommes sain et sauf ainsi que l’arrivée des renforts menés par un Chevalier Jedi, Jerry se sentit malchanceux… Il l’avait dit que ça serait une putain de journée !
Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/13679850/RP-PremierAssaut-Sith
Dernière édition par Dark Anubis [ReQuIeM] le Ven 27 Mar 2009 - 2:39, édité 5 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
Nombre de messages : 965 Age : 34 Date d'inscription : 28/03/2008
| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Sam 8 Nov 2008 - 14:31 | |
| Rp Deuxième : Maûnes vs Eldes, premier round (Partie 01).
Chapitre 01 : L’arrivée.
Province du Médoc, non loin de la Passe de l’Aigle (la frontière avec le Royaume Nain de Tagoras).
L’été arrivait dans cette partie de l’Ældo, un été qui semblerait être beau et chaud. La campagne était tranquille, les oiseaux chantaient et les abeilles butinaient. Au sommet d’une colline assez imposante naquit un étrange phénomène. L’air se troubla et une ombre rectangulaire d’un gris ténébreux se dégagea du sol. Cette ombre ternissait la terre, la rendant légèrement mouvante, comme si de la fumée se trouvait là. La luminosité paru diminuer autour de ce phénomène, comme si l’ombre absorbait la lumière avant de la dissiper. L’ombre se mit à tournoyer et une silhouette humanoïde apparut. Elle s’avança hors du rectangle, tout en surveillant les environs, son arme à la main. L’humanoïde était un Maûne, une créature vivant sur l’une des deux faces du Troisième Monde (celui-ci étant séparé en deux parties : le Maûne où vivent les Maûnes et l’Ældo où vivent les Eldes). Ce Maûne était un Rakin, une créature de taille moyenne à la peau noire luisante et décorée de Runes rouges. Il était vêtu d’une courte jupe et d’un baudrier de cuir noir, brandissait un sabre dentelé et marchait sur des maigres jambes terminées par des sabots. D’autres Rakins apparurent comme leur congénère dans l’ombre grise. Cette ombre était une Dalle, un passage physique entre les deux faces du Troisième Monde et ouvert par Magie.
Une trentaine de Rakins avait maintenant traversé cette Dalle et formait un cordon de protection autour de celle-ci. De nouveaux Maûnes apparurent à leur tour : humanoïde à la peau verdâtre, aux petits yeux jaunes et à la chevelure noire, le Goblin était l’archer Maûne par excellence. Ceux-là tenaient d’ailleurs leurs armes de prédilection dans leurs mains palmées, armes qu’ils bandèrent une fois installés derrière les Rakins. Puis vinrent d’autres unités Maûnes, de d’autres espèces qui se mirent en formation autour de la Dalle, dans un calme et un ordre inhabituel pour ces créatures. Le chef de cette troupe arriva enfin, accompagné de sa garde personnelle. Hermaphrodite d’une grande beauté-comme tous ses congénères-, le Capitaine Sybère Gyshk’an était sanglé(e) dans une armure d’acier noir et armé(e) d’une double épée dentelé marquée de Runes rouge sang. Sa garde personnelle était composée d’une vingtaine de Taurins provenant de la légendaire Garde Pourpre- l’élite des guerriers Maûnes. Les Taurins étaient de puissantes créatures recouvertes de pelage aux couleurs variées, possédant deux longues cornes sur le front et des sabots à la place de pieds. L’officier Sybère donna de brefs ordres à ses troupes. Celle-ci se répartir dans la campagne environnante dans un silence presque parfait. Gyshk’an se retourna alors vers un des soldats restés pour assurer se protection, en plus de sa garde personnelle. « Va me chercher les ingénieurs du Shaddak. » Le soldat retraversa la Dalle pour aller porter les ordres de son maître. Celui-ci contempla la campagne paisible du Médoc avec un sentiment de satisfaction : la conquête de ce territoire commençait bien, les chances d’obtenir de l’avancement en augmentaient tout autant !
Chapitre 02 : Le massacre.
Raynold ramassa les pommes de terres qu’il venait de sortir de terre puis les mit dans sa brouette. Il se redressa en s’épongeant le front pour regarder ce que faisait sa canaille de fils. Père de famille rompu au maniement des armes, Raynold était rentré de Manès il y a tout juste une semaine. Manès autrefois la plus belle des villes Eldes, et aujourd’hui champ de ruines jonchés des cadavres de milliers d’Eldes et de Maûnes, preuve morbide de l’âpreté des combats s’y étant déroulés. S’étant enrôlé volontairement afin de défendre son monde, Raynold avait tué et vu mourir un nombre de gens qu’il n’aurait jamais imaginé. Alors il appréciait ce retour à la vie normale, la compagnie des gens vivants et le bonheur de passer une journée sans se demander s’il serait encore en vie pour voir le soleil se coucher. Le fermier du Médoc aperçut enfin son fils : celui-ci était monté sur le toit de la chaumière et faisait des signes frénétiques à son père. Ce dernier répondit à son signe et lui demanda de descendre. Le petit garçon courut vers l’une des extrémités du toit, où l’échelle qui lui avait permis de monter était. Il trébucha et tomba la tête la première… dans une meule de foin. Lâchant ses outils, Raynold se précipita pour s’assurer que son fils n’avait rien- et le gronder par la même occasion. Il grimpa lestement sur la meule de foin et s’arrêta dans le même mouvement-ce qui fit qu’il s’écroula de manière fort peu esthétique dans le foin. De la nuque du jeune garçon dépassait un morceau de bois que Raynold avait appris à redouter à Manès : une flèche gobline ! Avant que son cerveau en état de choc n’ai pu se remettre, des cris de douleur retentirent dans le village, immédiatement suivis par les cris de guerre si redouté des combattants Eldes. Les « Horde et massacre ! », « Etripe et fends !°» et « Sang et mort ! » jaillirent de la bouche des cinquante Maûnes lancés à toute vitesse sur le village. Toujours en état de choc, Raynold ne bougeait pas. Précédé d’une volée de flèches, les Maûnes pénétrèrent dans le village, excités par la présence de femmes et d’un massacre facile. Les villageois paniqués couraient dans tous les sens, poursuivis par un ou deux Maûnes, courageuse mais vaine tentative d’échapper au massacre. Le cadavre de son fils entre les bars, Raynold vit ses voisins, ses amis, sa petite fille se faire faucher, étriper, massacrer par les armes Maûnes. Sa femme fut capturée et emmenée hors du village par deux Rakins, malgré ses appels au secours et ses tentatives d’évasion…. Et Raynold ne bougeait toujours pas.
Chapitre 03 : L’éveil du guerrier.
L’attaque était finie. Les Maûnes avaient achevé leur sanglante besogne sans subir aucune perte (ce qui était bon pour le moral des troupes). Les prisonniers et prisonnières avaient été emmenés jusqu’à la Dalle où ils étaient parti pour le Maûne, afin d’y être vendu comme esclave. Une petite arrière-garde avait été laissée afin de vérifier qu’aucun survivant ne subsistait et pour mettre le feu aux bâtiments. Raynold était toujours agenouillé dans sa meule de foin, le cadavre de son fils dans les bras. Un Rakin l’aperçut et s’approcha avec méfiance. Le Maûne, prudent par nature, ramassa un morceau de bois qu’il lança sur l’Elde. Aucune réaction. Du bout de son sabre, il lui piqua le postérieur, sans que cela ne le fasse bouger. Amusé, la créature à peau noire lui piqua le flanc, puis le bras et enfin l’épaule. Toujours aucune réaction. Le Maûne partit chercher ses compagnons, afin de leur montrer un nouveau jeu. Après quelques secondes de discussion, les règles furent mises au point : celui qui arriverait à faire réagir cet Elde aurait le droit de boire la part d’alcool des autres lors de la prochaine cérémonie. Chacun leur tour les Rakins piquèrent les différentes parties du corps de Raynold, sans que celui-ci ne montre aucun signe de vie. Puis l’un des Rakins trouva amusant de retirer l’œil du cadavre du garçon. Raynold s’éveilla soudain, tentant de reprendre l’orbite de son fils. Les Rakins se mirent en position de combat tout en poussant des jurons de surprise. Le fermier observa nerveusement les environs. Son regard se porta sur l’ennemi qui avait osé profaner le corps de son défunt fils. Avec un cri de bête sauvage, il se jeta sur lui et lui brisa la nuque d’un coup. Il prit le sabre du cadavre et éventra le Maûne le plus proche. Les deux derniers finirent morts comme les autres, un coup de sabre en travers de la gorge. Raynold jeta le sabre et rentra dans sa maison, qui par chance n’avait pas encore été incendié. De sous son lit, il tira une lourde malle en bois qu’il s’était juré de ne jamais rouvrir. Il en sortit son contenu et le posa sur son matelas. Une cotte de maille, une armure, une double hache, une lourde épée à double tranchant, un poignard et une dague de jet. Tout était là. Il s’arma des pieds à la tête puis alla la rencontre des Maûnes, occupés à leur travail de destruction. Il les affronta seul, et pas un n’en réchappa, fauchés par la lourde épée ou coupés en deux par la hache du guerrier du Médoc. A la fin du combat- ou du massacre, le terme fonctionne aussi- Raynold prit le dernier cheval encore en vie et se dirigea vers le village voisin, duquel s’échappait une fumée noire.
Chapitre 04 : La société secrète.
Province du Médoc, village de Xarfas, Quartier Général de l’Armée.
Après avoir visité les villages voisins- qui avaient eux aussi subi des attaques- et massacré quelques Maûnes Maraudeurs, Raynold avait prit la direction de Xarfas, la plus grosse ville des environs. Abritant cinq mille habitants ainsi que le quartier général des forces armées du Médoc stationnées dans la région, elle était dirigée par un conseil de nobles composé des personnes les plus influentes de la ville ainsi que du chef de la garnison de la région. Et c’est avec lui que Raynold était venu parler…
« Je vous répète qu’il est impossible que les Maûnes aient pénétrés sur notre territoire sans que nous nous en soyons rendu compte. -C’est pourtant ce qu’il s’est passé Commandant : pas moins de quatre villages ont été anéanti aujourd’hui, et les deux cadavres de Maûnes que je vous ai rapporté ne vous suffisent pas ? -Non. Tant que je n’aurai pas de preuve directe, je ne mettrais pas la région en état d’alerte Je vais ouvrir une enquête et après j’agirai en conséquence. Je vous ferai bien sûr parvenir les résultats de cette enquête. »
Raynold quitta le bureau de l’officier sans saluer, ni le remercier de ce geste (même infime). Entièrement furieux, il traversa le bâtiment de l’Armée à grand pas avant de s’arrêter sur le pont enjambant le cours d’eau traversant la ville et de s’appuyer sur la rambarde, en se creusant les méninges pour trouver une solution. Il fut soudain rejoint par un homme aussi grand que lui avec de longs cheveux bruns et de grands yeux bleus rêveurs. Il portait dans le dos une longue épée courbe. « Une vrai tête de mule ce Commandant n’est-ce-pas ? » Raynold se tourna vers l’inconnu et planta son regard dans le sien. « Excusez-moi, je crois que nous n’avons pas été présenté. -Ah oui, c’est vrai. Je me nomme Greys, des Chevaliers de l’Ældo. -Les Chevaliers de l’Ældo ? Jamais entendu parler… -C’est une société secrète existant depuis les Premières Aubes et ayant pour but de protéger notre beau monde des manigances des créatures du Maûne. -Vous êtes une sorte de gardien de l’Ældo, c’est ça ? -Tout à fait. » Raynold éclata de rire, pensant que l’homme se payait sa tête. «°Un gardien de l’Ældo vraiment ? Dans ce cas monsieur le gardien, où étiez-vous ce matin durant l’attaque de mon village ? Et pourquoi n’êtes-vous pas à Manès pour combattre les envahisseurs ? Non merci, j’ai passé l’âge des plaisanteries et je ne suis vraiment pas d’humeur pour cela aujourd’hui… Allez au revoir et bonne journée monsieur ! » Raynold s’était éloigné de quelques pas quand Greys prit la parole. « Très bien, dans ce cas vous ne reverrez jamais votre femme, Raynold ! » L’intéressé s’arrêta immédiatement et se retourna vers l’autre homme. « D’où connaissez-vous mon nom ? Et comment savez-vous ce qui est arrivé à ma femme ? -Les apparences sont parfois trompeuses… J’étais là lors de l’attaque de votre village, j’ai vu ce qui s’est passé… » Une bonne minute de silence passa. « Et bien dans ce cas venez avec moi voir le Commandant, avec deux témoignages il ne pourra pas nier la présence de Maûnes, fit Raynold en commençant à se diriger vers les bâtiments de l’Armée. -Non. » Raynold s’arrêta de nouveau et ouvrit la bouche pour protester. « Ce n’est pas ce que vous croyez, coupa Greys. Premièrement, ça ne servirait à rien, le Commandant ne voudrait pas nous croire non plus : c’est un lâche, qui a peur des Maûnes et qui a fait joué ses relations pour ne pas partir à Manès, révéla-t-il avec dégoût. Et deuxièmement, je préférerai rester incognito… -Pourquoi ? -Pour des raisons personnelles, je préfère que le Commandant n’ait pas vent de cette discussion, point final. » Greys s’éloigna de quelques pas avant de se retourner. « Bon, on y va ou vous rester ici ?, demanda-t-il. -On va où ? -Voir les Maûnes. »
Chapitre 05 : Espionnage.
« QUOI ? -Allez amène toi, ordonna Greys, passant par la même occasion au tutoiement, avant de s’éloigner pour de bon. -Euh, oui, oui j’arrive, fit Raynold en courant pour le rattraper. Mais pourquoi allez voir les Maûnes, ils ne voudront jamais nous laisser approcher et encore moins parler avec nous… -Quand je disais « voir », cela impliquait « espionner ». -Ah d’accord… Mais espionner quoi ? -Crénom d’une Rune !, jura Greys. Mais qui-est-ce qui m’a collé un tel empoté dans les pattes ! D’où tu crois qu’il vienne les Maûnes ? Ils sortent du sol et après ils creusent un trou pour se cacher ? -Euh… Non je ne pense pas. -Donc dans ce cas, d’où peuvent-ils venir ? -D’une Dalle ! Et ils ont surement établi un camp autour ! Et c’est ça qu’on va espionner ! -Bravo, fit Greys en applaudissant. Quelle vivacité d’esprit… » Raynold ne releva pas le commentaire ironique et suivi ce drôle de gardien de l’Ældo… Enfin bon s’il lui permettait de revoir sa femme… « Et vous êtes seul ou avec des amis ? Parce que vous ne croyez pas qu’à deux on sera un peu trop nombreux pour affronter les Maûnes ? -Premièrement : tu peux me tutoyer, ça m’arrangerait. Deuxièmement : bien sûr que je ne suis pas seul… Enfin pour le moment si, mais des amis à moi sont en route, ils devraient arriver d’ici la tombée de la nuit. -Ah d’accord. » Les deux hommes arrivèrent enfin aux écuries et enfourchèrent leurs destriers. Ils quittèrent Xarfas et se dirigèrent vers le village de Raynold.
Plus tard, non loin de la « Colline aux Maûnes ».
« Hé bah dis donc, y a du beau monde là-bas… J’aperçois des Orcks, des Borghs, des Goblins, des Rakins, une vingtaine de Sybères et quelques Taurins… A vu de nez je dirais qu’il y a environ deux cents Maûnes. -Mais comment arrives-tu à voir tout cela ? Moi je n’aperçois que des points noirs plus ou moins important… -C’est grâce à ça, dit Greys en montrant un objet ressemblant à de primitives jumelles. C’est un objet qui te permet de voir les choses qui sont loin comme si elles étaient proches… -C’est génial ce truc, pourquoi j’en ai jamais vu ? -Parce que c’est un de mes amis Mages qui me l’a fait spécialement pour moi… Un vrai dérangé cet homme d’ailleurs… Tiens tu peux me passer le matériel de dessin qui est dans le sac sur le flanc droit de mon cheval s’il te plaît ? » Raynold s’exécuta et Greys commença à reproduire avec exactitude la disposition du camp Maûnes et de ses environs. « Dis-donc, t’a un sacré coup de plume quand même ! -Merci… Mais bon j’ai pas trop de mérite, puisque ça fait plus de quinze ans que je m’entraîne, et ce camp n’est pas si compliqué que ça. -Oui mais quand même… » Greys donna encore deux ou trois coups de plumes en plus, puis rangea son matériel. « C’est bon j’ai fini, on file ! »
Dernière édition par Dark Anubis [R.G] le Mer 18 Fév 2009 - 21:06, édité 2 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Sam 8 Nov 2008 - 14:34 | |
| RP deuxième : Maûnes vs Eldes, premier round (Partie 02).Chapitre 06 : Concertation.Province du Médoc, quelque part entre Xarfas et la « Colline aux Maûnes ».Après avoir achevé leur schéma du camp Maûne, Greys et Raynold avaient établi le leur à l’écart de celui de leurs ennemis. Ils avaient préparé un bon repas et attendu l’arrivée des amis de Greys. Ceux-ci étaient arrivés un peu plus tard que prévu : vingt-cinq Eldes, tous membres des Chevaliers de l’Ældo, et représentant un large panel de ses Peuples. Il y avait là des Alfes, des Centaures, des Capricornes, quelques Onyx, beaucoup d’Humains et même deux ou trois Nains ronchons. Tous s’étaient attablés et mangé avec délice le repas, tout en échangeant les dernières nouvelles. Une fois les assiettes et les chopes vidées, Greys installa son schéma sur un panneau visible de tous et commença son exposé. « Bon écoutez tous. Notre cible est un camp Maûne situé en hauteur et protégé par de légères fortifications. Pas moins de deux cents guerriers, dont cinquante archers Goblins, vingt cavaliers Sybères et cinq Taurins. Le camp est dirigé par un Sybère protégé par une vingtaine de Taurins de la Garde Pourpre. Isiane, laisse Raynold tranquille, attend la fin de la réunion au moins. (Une Humaine blonde retira ses mains de Raynold, l’air déçu. Celui-ci adressa un regard reconnaissant à Greys.) Bon voilà comment je vois l’assaut : vous voyez cet éperon rocheux ? Si on grimpe par cette face, on est indétectable par les sentinelles Maûnes. Donc Niflass et Essënlax, vous et vos groupes vous passerez par cet éperon et supprimerez en premier les archers, en silence si possible. (Un Alfe et un Capricorne hochèrent la tête.) Vous prendrez aussi notre ami le Magicien Loque pour avoir un supplément de protection quand la vraie bagarre commencera. (L’Alfe, le Capricorne et un Humain hochèrent la tête.) Les autres seront avec moi et mèneront une charge par ce chemin que notre autre Magicien se fera un plaisir de dégager… Les vrais cavaliers d’abord, les fantassins à cheval ensuite et enfin les archers : une fois à l’intérieur, on se répartit en arc de cercle et on massacre tout ce qui bouge, c’est OK ? Des questions ? -Oui moi j’en ai une, fit Raynold. Je serai dans quel groupe pendant l’attaque ? -Tu restera à mes côtés, ça sera plus sûr pour toi, répondit Greys. D’autres questions ? Non ? Alors rompez et au dodo, lever dans trois heures. » La dénommée Isiane se recolla immédiatement à Raynold avant que celui-ci n’ait pu bouger. L’esprit embrumé par l’alcool, la fatigue, la tristesse et, malgré lui, intéressé par le corps de la jeune femme, Raynold se laissa séduire et entraîner à l’écart du camp. Une fois seuls et déshabillés, Raynold se consola des chagrins de la journée et Isiane assouvit ses désirs. Chapitre 07 : Elimination nocturne.Province du Médoc, sur la « Colline aux Maûnes ».Guerrier Orck plutôt freluquet, Khark montait la garde sur un des côtés du camp. L’Orck était un Maûne bien plus grand et massif que le Goblin, avec une peau épaisse d’un jaune mate et un faciès porcin muni de deux larges défenses montantes. Khark avait donc été relégué à la surveillance d’un coin où rien ne se semblait vivre. Il entendit un bruit derrière lui et se retourna brusquement, armes aux poings. Rien. Sans doute un animal. Alors qu’il allait reprendre son poste, il sentit qu’on lui tirait la tête vers le haut et qu’on faisait glisser une lame sur sa gorge. Quelques secondes plus tard, sa conscience s’éteignait. Essineth posa délicatement le cadavre du garde au sol puis secoua ses mains pour en chasser le sang les maculant. Il essuya son poignard avant de le rengainer. L’éclaireur Alfe fit signe aux autres que la voie était libre. Les deux groupes d’Eldes se séparèrent dès leur arrivée dans le camp. Ils foncèrent en silence sur leur cible : les archers Maûnes, pour la plupart en train de dormir, furent massacrés d’un coup d’épée en travers de la tête. Ceux qui étaient restés éveillés eurent la gorge tranchée ou les vertèbres brisées, comme les sentinelles trainant dans le coin. Et tout ça en silence comme demandé… Une fois qu’il eut confirmation que la mission était un succès et que tout le monde était derrière lui, le Magicien Loque tissa la Rune convenue avant de l’envoyer dans le ciel, déclenchant par la même occasion l’alarme dans le camp Maûne. Il ne lui restait plus qu’à tisser l’assemblage de Runes composant son bouclier et attendre que les autres arrivent avant de passer à l’attaque… Chapitre 08 : La charge.Caché dans une petite forêt, Greys et le reste des Chevaliers attendaient patiemment le signal. Le chef du groupe parcouru du regard ses troupes : celle-ci patientaient dans le calme et le silence. Son regard se posa ensuite sur Raynold : il avait presque de la peine pour cet Humain sympathique… Le signal s’éleva dans les airs en même temps que le cri d’une corne d’alarme Maûne. « A cheval !, beugla Greys. Et en position ! » La dizaine de guerriers s’empressa d’enfourcher ses destriers et de se positionner comme prévu. Situé en tête Greys s’adressa au deuxième Magicien du groupe, qui se trouvait juste à côté de lui. « Ton Sort est prêt ? -Oh que oui il est prêt, et il attend plus que son heure pour aller tout faire péter ! -Parfait. Dans ce cas… (Greys dégaina sa lame courbe et la pointa vers le ciel) En avant ! » Démarrant pratiquement au galop, les Eldes foncèrent vers le camp Maûne, le tonnerre des sabots des chevaux raisonnant dans la nuit. La plupart des Maûnes étaient occupés à tenter de franchir le bouclier magique du Magicien Loque, laissant le camp sans surveillance ou presque. Les quelques sentinelles furent abattues d’une flèche. Le Magicien lança son Sort, qui fit voler en éclat la barrière barrant la route. Les Maûnes suspendirent leur assaut dès que l’explosion eut lieu pour voir débouler à toute allure Greys et ses cavaliers qui chargèrent en poussant leurs cris de guerre favoris. Les « Honneur et courage ! », « Pour l’Equilibre ! » et « Follenfer ! » précédèrent de peu le choc entre les deux masses guerrières et le bruit du métal tapant le métal ou fendant la chair et les râles d’agonies des premiers morts. Le Magicien Loque désactiva son bouclier et chargea avec le premier groupe, prenant les Maûnes à revers. A l’écart de la bataille, le Capitaine Gyshk’an n’en croyait pas ses yeux : ses troupes étaient en train de se faire massacrées par des Eldes huit fois moins nombreux ! La confusion régnant dans le camp, il décida de remettre personnellement de l’ordre et fonça sur les Eldes, suivit de sa garde personnelle. A milieu du massacre qui prenait fin, Greys vit le chef Maûne charger avec une vingtaine de Taurins et quelques Orcks. Ne souhaitant pas être pris à revers, il donna de brefs ordres. Les cavaliers se regroupèrent en vitesse et chargèrent donc la dernière menace du camp. Chapitre 09 : Le combat final.Les Maûnes de la Garde Pourpre n’étaient pas des débutants en matière de combat. Ces vétérans endurcis choisirent de s’attaquer aux destriers plutôt que de s’en prendre aux Eldes juchés dessus. Avec des pertes minimes, ils fendirent la masse lancée sur eux et jetèrent au sol une grande partie des cavaliers, pour se retrouver devant un mur de flèche qui faucha la moitié du contingent. Greys se permit un petit sourire de satisfaction avant de rassembler ses troupes pour finir le travail. Ayant été projeté loin de son cheval, Raynold arriva un peu en retard pour la bataille. Le cercle formé par les Maûnes avait volé en éclat et leur résistance ne durerait plus bien longtemps… Quoique. Un Sybère venait d’éliminer dans le même geste un Centaure et un Alfe avant de pourfendre un Onyx. Raynold se porta à son contact avant qu’il n’est pu abattre un autre Chevalier. Le Sybère était doué et ne se laissait pas impressionner par le déluge d’acier que faisait pleuvoir Raynold. Celui-ci fit quelques pas en arrière pour souffler. Le Maûne en profita pour envoyer deux Humains mordre la poussière. Raynold lança alors sa double hache avant de retourner au contact de son ennemi. Dun judicieux pas de côté, le Sybère évita l’arme mais se prit un violent coup de poing en pleine figure. Il fut projeté plus loin et parvint à se remettre debout d’une roulade peu esthétique. Il essuya le sang coulant de sa lèvre éclatée et se jeta littéralement sur Raynold, épée levée au dessus de sa tête. L’Elde fendit l’air de bas en haut et, au plus haut de sa trajectoire, sa lame rencontra celle du Maûne. Les deux armes ‘entrechoquèrent et les Runes gravées dessus s’activèrent. L’affrontement fut projeté dans un autre Monde où les deux Magies s’affrontèrent durant des siècles, pour finalement aboutir à la victoire de la magie de l’Humain. L’épée de l’hermaphrodite vola en éclat et celle de Raynold trancha le corps de son ennemi comme du beurre. Le Maûne retomba au sol, coupé en deux. Chapitre 10 : Epilogue.Greys regardait le combat entre Raynold et le chef Maûne. Il vit l’Elde couper en deux son ennemi. Avec la mort du Sybère, plus aucun Maûne n’était debout. La bataille était finie, les Eldes avaient gagné. Alors que les survivants laissaient éclater leur joie, Greys fit signe à un des Magiciens d’aller s’occuper de la Dalle. Celui-ci s’empressa d’aller la fermer, accompagné de quelques archers. Le cœur serré, le chef des Chevaliers fit le signe convenu à Niflass, l’Alfe qui était aussi son second. Celui-ci acquiesça et prit son arc. Il décocha une flèche qui alla se planter dans la nuque de Raynold. Le vaillant guerrier du Médoc écarquilla les yeux sous le choc puis s’écroula. Greys donna alors de brefs ordres à ses troupes : elles commencèrent par bruler les corps des leurs étant tombés au combat avant de placer les cendres dans les urnes prévues à cet effet et de les enterrer. Puis après avoir dit la traditionnelle prière sur le retour aux cieux des âmes perdues, les Chevaliers déposèrent Raynold sur dans un autel de bois, simple mais joli, avec toute ses armes. Pour finir, ils rassemblèrent les cadavres des Maûnes en un gigantesque tas qu’ils incendièrent. Puis ils quittèrent les lieux en emportant tout objet et effaçant toute trace de leur passage… Au petit matin.Les flammes du brasier avaient été aperçues depuis Xarfas, qui avait dépêché un groupe de soldat afin de voir ce qu’il se passait. Le commandant de la garnison avait été appelé peu après. Il avait pu ainsi constater l’heureuse et horrible vérité : des Maûnes étaient bien présent dans les environs, mais tous réduit en cendres à l’heure actuelle. Quand le commandant vit le corps de l’homme qu’il avait envoyé balader la veille, il eut un petit pincement au cœur. « Les éclaireurs n’ont trouvé aucune présence Maûne dans les environs, annonça son second. On est en train d’élargir le périmètre des recherche. Aucune trace non plus d’une force armée capable de faire cela, l’Humain retrouvé sur l’autel a fait ça tout seul. -Impossible Capitaine, réfléchissez un peu : il aurait massacré pas moins de deux cents Maûnes, mit le feu à leurs dépouilles, se serait construit un autel avant de monter dessus et de se laisser mourir ? -Dans ce cas, qui l’a aidé ? -Cela nous ne le saurons jamais Capitaine Greys… D’ailleurs je vous remercie d’avoir prolongé votre arrêt à Xarfas, le temps que mon second se sente mieux. Vous allez pouvoir rejoindre votre nouvelle garnison, le Capitaine Esko est rétabli de sa maladie. » Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/7822618/RP-DeuxiemeMaunes-vs-Eldes-Premier-Round
Dernière édition par Dark Anubis [ReQuIeM] le Ven 27 Mar 2009 - 1:11, édité 4 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Mer 18 Fév 2009 - 21:00 | |
| RP Troisième : Bataille sur Galaghar (Partie 01).
Chapitre 01 : La réunion.
Empire Nain, Vingt-troisième Secteur du Quatrième Quadrant des Nouvelles Colonies, Planète Galaghar, Quartier Général du camp de base Nain.
Dans une des salles de réunion du bâtiment, le Chef de Guerre Gurdil étudiait, en compagnie des Généraux des quinze Secteurs de Combat formant le camp de l’armée Naine, les différentes possibilités d’offensives qui se présentaient à eux… « … et si on essayait un mouvement d’encerclement simultané par la gauche et la droite ? On utilise les Vingtième et Vingt-cinquième Régiments de Cavalerie pour former les branches de la tenaille et déborder leurs lignes, dans lesquelles on engouffre la Troisième Division de Zélotes, avec pour mission de sécuriser les environs. Et enfin on engouffre toutes nos forces par la brèche et une fois que l’offensive sera lancée, les Humains ne pourront plus nous arrêter. -Mais que faites-vous de l’artillerie placée à l’arrière et au niveau de l’avant-poste ? Vous avez vu les dégâts qu’elle a causé à l’enceinte nord, alors que le bombardement n’a duré que quelques minutes : nos hommes et nos véhicules seraient décimés par centaine, et je ne pense pas que nous disposions d’assez de réserves pour mener un tel assaut. -Nous n’avons qu’à les empêcher de tirer : noyons-les sous un déluge de feu, à tel point qu’ils ne pourront pas effectuer de tir. Et de toute façon, je ne pense pas que les Humains disposent d’une réserve de munitions suffisante pour un bombardement de plus de quelques minutes, n’oublions pas que cela fait plus de six mois qu’ils n’ont pas été ravitaillés. Et puis pourquoi ne pas détruire ces canons après tout ? Nous avons plusieurs équipes de commandos qui trainent à la base, autant qu’elles nous servent à quelque chose… Et puis, au pire, on peut raser l’emplacement de leurs batteries avec les bombardiers ou vaisseaux de la Flotte, ce ne sont pas les options qui manquent… -On dirait que vous n’avez pas pris le temps de consulter le rapport que nous vous avions envoyé Général Hakash, fit froidement remarquer Gurdil en fronçant les sourcils. Premièrement, les batteries d’artilleries ennemies sont protégées par des boucliers déflecteurs que nos armes ne parviennent pas à franchir : donc à moins que vous n’ayez d’autres canons sous la main, nous ne pouvons pas les détruire. D’autant plus que nous aussi, nous ne disposons pas des réserves de munitions nécessaires à un tel bombardement. Deuxièmement, l’ennemi dispose d’un très grand nombre de batteries anti-aériennes très efficace qui descendraient nos bombardiers et leur escorte avant d’être à portée. Troisièmement, nous ne disposons pas de Démolisseur Spatial, donc un bombardement est hors de question car trop imprécis. Et faire pénétrer dans l’atmosphère un vaisseau dont l’armement serait suffisant pour accomplir cette tâche ne serait pas très prudent, les répulseurs de ce type de bâtiments n’étant pas conçu pour les maintenir en l’air plusieurs heures. Ensuite les Humains ont récupéré plusieurs de nos canons à particules donc ils pourraient descendre le vaisseau, et même si on en réunissait plusieurs… Et enfin pour finir, les commandos ne « traînent » pas à la base, ils combattent comme tout le monde en première ligne ou vont chercher des informations derrière les lignes ennemies au péril de leur vie… Ah si encore deux chose : premièrement, vous semblez accorder peu de valeur à la vie de nos soldats et mettez-vous bien cette idée dans la tête : nous n’envoyons pas nos hommes à une mort certaine, nous essayons de limiter les pertes au maximum. Deuxièmement, je suis très déçu de votre attitude : on m’avait vanté vos qualités de stratège hors-pair et votre profond respect de la vie… Soyez sûr que je mentionnerai votre attitude dans mon rapport. -Et bien faîtes le, fit le Général d’une voix doucereuse. Moi je mentionnerai que vous vous arrêtez à de simples détails insignifiants : qu’est-ce-que la vie des soldats contre la victoire totale, l’annihilation de l’ennemi et la satisfaction de les avoir tué jusqu’au dernier ? »
Un silence de mort tomba sur la salle. Le Général Hakash transpirait abondement et avait à présent un regard de fou, de même qu’un sourire de dément. Le Chef de Guerre soupira avant de sortir son communicateur de l’une des poches de son uniforme. « Une équipe de sureté médicale à l’entrée de la salle SR-127. Dites-leur qu’on vient de dénicher un nouveau cas de Hralkor. (Il coupa son communicateur et le rangea) Gardes, veuillez emmener le Général hors de la pièce et veillez à ce qu’il ne s’échappe pas et qu’il ne morde aucun d’entre vous. -A vos ordres, Seigneur. »
Quatre hommes empoignèrent fermement l’officier supérieur et le traînèrent hors de la pièce, sous des gloussements démoniaques. Le silence revint et perdura quelques instants de plus. Tout le monde était choqué, et plus particulièrement le Général Daïn Sans-Hoeur –ami d’enfance du Général Hakash. Ce fut finalement le Général Karkhan qui brisa le silence. « Par les coui… cornes du Grand Sanglier de Durïn, vivement que cette guerre soit finie ou que nos scientifiques trouvent un remède contre ce mal qui nous prive de nos meilleurs éléments, parce que cela commence à devenir très embêtant… -En effet… Général Daïn, voulez-vous vous occupez de la lettre pour la famille du Général ? -Oui Seigneur, je m’en occuperai. -Parfait. Messieurs, je pense que nous ferions mieux d’arrêter là cette réunion pour aujourd’hui. Rejoignez vos Secteurs respectifs et bonne nuit. »
Les Généraux saluèrent et quittèrent la salle, en soutenant un Général Daïn au bord de la crise de larmes. Gurdil fit appeler en second et profita des quelques minutes de répit qu’il disposait pour mettre à jour son journal personnel. Le sifflement annonçant l’ouverture de la porte se fit entendre et le Général en Chef Karsk –le second de Gurdil- entra dans la pièce, une pile de carte de données à la main. « Vous m’avez fait mander Seigneur ? -Oui, j’aimerai que tu annonce au Général en Second du Secteur Huit qu’il prend définitivement le commandement de son Secteur : dis-lui que son supérieur à contracté La Maladie, mais qu’il n’en dise rien à ses hommes. -A vos ordres, fit le Général Karsk. Dois-je faire préparer un transport spécial pour le Général Hakash ? -Oui, et place-le sous la surveillance s’une équipe de commando, la Hyaltus, si elle est remise de sa dernière mission. Préviens aussi Techrech qu’on leur envoie un nouveau … pensionnaire. -A vos ordres Seigneur. Autre chose avant que je ne passe à mes nouvelles ? -Oui, contacte aussi le Général en Chef du Secteur Neuf et dis-lui de s’occuper de la défense de son Secteur ces prochains jours, le Général Daïn risque d’être assez perturbé. -Très bien… Bon, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : choisissez laquelle vous voulez entendre en premier. -Commence par la mauvaise, je ne suis plus à ça prêt. -Comme vous voulez… Nous avons détecté des forts mouvements de troupes Humaines entre les Secteurs Un et Six, ce qui porte à huit le nombre de zones où la probabilité d’une attaque cette nuit est proche de un. -Huit Secteurs ? Je ne savais pas que les Humains avaient encore autant de troupes… Enfin bref, fais passer les Secteurs concernés en alerte rouge-trois et dis aussi aux unités de réserve de se tenir prête au combat toute la nuit. -A vos ordres Seigneur. Je suppose que vous avez envie d’entendre la bonne nouvelle ? (Le Chef de Guerre acquiesça) J’ai parlé tout à l’heure avec le HC, et ils m’ont dit que la relève n’était plus qu’à une semaine de voyage. -La relève ? Pourquoi le HC voudrait nous relever, on fait bien notre boulot ! -Heu Seigneur, c’est la relève annuelle : comme cela est prévu dans tout engagement contre des forces démonistes. -Cela fait déjà un an que nous combattons ici ? -Oui Seigneur, mais vous avez été très occupé durant cette année, c’est pour cela que vous ne l’avez pas vu passer… -Mouais… (Les yeux de l’officier s’écarquillèrent) Et est-ce-que l’on a prévu quelque chose pour fêter ça ? -Affirmatif, je me suis occupé de tout : le repas commence dans une heure dans la Grande Salle. -Merci… Que deviendrai-je sans toi Karsk ? -Vous vous en sortiriez très bien. Bien, si vous n’avez plus besoin de moi, je vais allez transmettre vos ordres, mettre la base en routine de nuit et me préparez pour le repas ».
Chapitre 02 : Repas et mémoire.
Une heure plus tard.
Tout le personnel du Quartier-Général non-concerné par la routine de nuit rassemblé dans le Grande Salle, vêtu de leurs habits d’apparats. Les conversations allaient bon train, chacun racontant sa journée à l’autre. C’était aussi des moments de retrouvailles entre amis séparés par des affections ou des heures de quart différentes. Une trompette résonna quelque part et le silence se fit. Les portes de la Grande Salle s’ouvrirent en silence et laissèrent entrer des centaines de Serviteurs portant des plateaux chargés de chopes de bière, qu’ils distribuèrent aux convives avant de s’éclipser et retourner aux cuisines pour préparer la suite. « Nains, mes frères ! Nous sommes rassemblés en ce lieu pour fêter la fin de notre année de service sur cette planète : à l’heure où je vous parler une nouvelle armée est en route pour nous relever. » L’assemblée martela les tables de ses poings. « A notre arrivée, la situation était catastrophique, voir perdue. Bien peu de personnes auraient parié sur notre victoire. Et bien pourtant, envers et contre tout, nous avons tenu et vaincu ! » Nouveaux martèlements de table. « Je ne dis pas que cette victoire est un hasard, ni qu’elle revient à une seule personne, mais à tous. Si vous n’aviez pas repoussé l’ennemi ou pu accomplir les offensives que nous avions préparé, nous serions tous des cadavres froids et dévorés par les charognards à l’heure qu’il est ». Nouveaux martèlements. « Toutefois… J’aimerai que nous n’oubliions pas nos frères tombés au combat. (L’ardeur de la salle retomba d’un coup) Nombre d’entre vous ont perdu un proche ou un ami durant cette année, que ce soit au combat ou non. J’aimerai que ce soir nous trinquions à leur mémoire car, sans leur sacrifice, nous ne serions peut-être pas ici et que les oublier reviendrait à devenir ce que nous combattons : des êtres sans cœur, dépourvus d’âme. Arch zêlnah ! -Arch zêlnah ! »
Les Nains se tinrent une minute au garde-à-vous dans le silence. A la fin de ce laps de temps, Gurdil but d’une traite sa chope, imité par le reste des convives. La trompette résonna de nouveau et les Serviteurs firent leur réapparition, apportant cette fois-ci le repas (ours à la bière, jambons, rôtis,…) et la boisson (bières, vin et hydromel). « Dis donc ils se sont surpassés aux cuisines cette fois : cela fait une éternité que je n’avais pas fait de repas aussi délicieux. -C’est vrai que c’est bon, confirma Karsk, la bouche plein d’ours à la bière. Ca change des rations de combat et de cet immonde gruau que les gens du HC n’ont jamais dû ne serait-ce que sentir, pour avoir l’idée de le laisser en aliment principal des armées. -C’est sûr… Mais bon au moins avec ça, ils sont sûr de faire marcher l’industrie agro-alimentaire et de rédu… »
Soudain les portes de la Grande Salle s’ouvrirent avec fracas, ce qui eut pour effet de faire se lever et dégainer l’ensemble des convives. Même s’ils étaient sécurité au sein du bunker qu’était le Quartier-Général, les Nains avaient pris l’habitude de se promener avec une arme, même un simple couteau. Les convives rengainèrent rapidement leurs armes quand ils virent que « l’intrus » était l’officier responsable des communications de l’équipe de nuit. Celui-ci traversa la Grande Salle en courant et s’arrêta de justesse devant la table où Gurdil et l’état-major dînaient. « Lieutenant Thorak… au rapport… Seigneur, fit l’officier à bout de souffle. -Repos Lieutenant. Prenez le temps de reprendre votre souffle. -Merci… Mais pas le temps… Les Humains ont … lancé… une attaque massive… sur tous les Secteurs… Besoin de vous… à la Salle Tactique… immédiatement. -Oh bon sang de boudiou de cagaou de tiounque de coun dou diable !, jura Gurdil en se levant brusquement. Sonnez le rassemblement général et mettez l’ensemble du camp en alerte maximale. Général, vous vous occuperez d’expliquer la situation à la Flotte, et dites leur de se tenir prêt à débarquer les réserves, demanda le Chef de Guerre en s’adressant à Karsk. -A vos ordres », fit celui-ci avant de composer un court code sur le boitier installé sur son avant-bras gauche. Une alarme se déclencha dans la salle, ainsi que dans toute la base et le camp. Des lumières rouges se mirent à clignoter à une fréquence précise, indiquant ainsi à tout le monde le déclenchement de l’alerte maximale et la mobilisation de toutes les forces armées possibles. S’en suivit alors une ruée massive des convives vers l’extérieur de la Grande Salle et, plus précisément, vers les quartiers personnels et armureries du Quartier-Général. La machine de guerre Naine allait se mettre en route.
Dernière édition par Dark Anubis [R.G] le Ven 20 Fév 2009 - 1:28, édité 1 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Mer 18 Fév 2009 - 21:01 | |
| Rp Troisième: Bataille sur Galaghar (Partie 02).
Chapitre 03 : Ordre : tenir coûte que coûte.
Cela ne faisait que trente minutes que les Humains avaient débuté leur attaque mais Orïn, Phalange de première classe, avait l’impression que le triple de temps c‘était écoulé. Etant de garde sur le mur A-37b3 du Secteur Douze avec son escouade, ils avaient essuyé de plein fouet la charge d’une compagnie blindé ennemie, composée de pas moins de trois cent hommes d’infanterie et cinquante véhicules. Les mines et tourelles automatiques disséminées devant les fortifications. Les avaient retardés assez pour permettre à l’artillerie de se mettre en place et d’entamer un bombardement qui avait brisé leur assaut. L’artillerie Humaine avait alors donné de la voix, empêchant aux Nains de répliquer pour stopper la nouvelle vague d’assaut. Et maintenant l’escouade d’Orïn –l’escouade Phyos- faisait feu avec toutes les armes dont elles disposaient, afin de maintenir le flot d’Humains le plus loin possible des fortifications… Mais cela ne marchait pas tout le temps : par deux fois, les Démonistes (=les Humains qui, ici, sont au service de Démons) étaient parvenus à prendre pied sur le mur, obligeant les Nains à troquer pour quelques temps leurs fusils contre leurs haches, pour repousser les assaillants. Cela n’avaient pas pris longtemps, et aucune perte n’était à déplorer du côté Nain, mais cela avait permis aux Humains encore en bas de se rapprocher un peu du pied du mur… Alors les Nains redoublaient d’effort pour les repousser, comme n’importe lequel des soldats du camp cette nuit. L’ordre était de tenir coûte que coûte le temps que la contre-attaque se mette en place, et c’est ce que l’escouade Phyos faisait…
Quelque part dans le Secteur Deux, une escouade de Zélote défendait âprement sa portion de fortification. Le major Korhs, dirigeant un groupe de dix hommes, tirait « comme un dératé » sur ce qui dépassait le mètre quarante. Ayant toujours aimé les armes avec une grande puissance de feu, il avait modifié son fusil d’assaut DZIII (dotation standard de tous les Zélotes de l’Armée) pour que celui-ci possède une plus grande cadence de tir –ce qui impliquait modifier le système d’approvisionnement, de tir, de refroidissement ainsi que le magasin de l’arme (en l’occurrence des cartouches énergétiques), ce qui n’est pas à la portée de tout le monde non plus. Et bien pour une fois, il était content d’avoir fait ces modifications : bien qu’assez inutile contre des ennemis isolés ou peu nombreux –l’arme étant moins précise qu’un DZIII standard-, le fusil de Korhs se révélait cette nuit d’une mortelle efficacité. Fauchant sans cesse les vagues incessantes d’Humains, il ne s’arrêtait de semer la mort que lorsque la cartouche énergétique était vide, et donc le temps que le major la changer (c'est-à-dire quelques secondes). Le sous-officier avait perdu le compte des ennemis descendus après avoir dépassé la centaine. A présent il ne faisait que tirer, tirer et encore tirer, afin de protéger ses frères à ses côtés et dans tous les autres Secteurs.
Aegir, Capitaine d’une escouade de Pretor Hralkir –les commandos d’assaut de l’Armée Naine, des spécialistes de l’investissement de place forte de tout type- se présenta au Quartier Général de la Quatrième Circonscription du Secteur Six. Le Commandant lui confia la mission de reprendre une position stratégique située en hauteur et lourdement fortifiée. Une centaine de Zélotes défendait cet endroit au début de la bataille, mais ils avaient été submergés –au sens propre du terme- par pas moins de six cents Humains. Le Capitaine étudia quelques instants la disposition et la nature des défenses en place avant de rejoindre ses hommes, d les briefer rapidement et de partir pour la mission. La combinaison des Pretor Hralkir disposait d’un système de camouflage évolué, qui fonctionnait tout particulièrement bien la nuit, en plus des autres « joujoux » technologiques qui permettaient aux Pretor d’être bien plus efficace que des troupes d’élites conventionnelles. Rampant lentement –mais pas trop non plus- vers leur cible, les hommes d’Aegir ne se firent absolument pas repérer par les Humains : arrivant au pied des fortifications, ils envoyèrent quelques détonateurs puis utilisèrent les dispositifs spéciaux des mains et des pieds afin de pouvoir escalader les trois mètres de mur. Une fois en haut, ils chargèrent les Humains avant que ceux-ci n’aient pu repousser la première vague Naine. Faisant un carnage, ces premiers arrivants permirent au reste de l’escouade de monter tranquillement en haut des fortifications et de se mettre à abattre au fusil les ennemis loin et dangereux. Les bombonnes de refroidissement des mitrailleuses et canons explosaient, projetant les servants dans une direction et l’arme dans l’autre ; les Humains accourant des autres parties de la position tombaient par dizaine sous le feu nourri des commandos ; une cinquantaine de Zélotes avaient été fait prisonniers lors de l’assaut : dès qu’ils arrivèrent près des quartiers –transformés en prison temporaire- les commandos libérèrent leurs frères qui se joignirent à la joyeuse fête de massacre qui se déroulait. Une fois la place nettoyée, quatre escouades de Gardien et deux de Phalanges vinrent pour réinvestir la position et la tenir : les Nains allaient pouvoir commencer à ré-avancer.
Chapitre 04 : Commandement.
Gurdil n’avait même pas pris le temps de se changer avant d’aller à la salle de coordination tactique, tout comme le Général Karsk ainsi que les quelques officiers et soldats sûrs de ne pas combattre avant que le Quartier-Général soit assiégé. En arrivant, un officier inconnu du Chef de Guerre lui fit un rapide rapport de la situation. Elle était simple : tous les Secteurs étaient attaqués et tous maintenaient une ligne de front à peu près continue, pour le moment : car il était certain que les Nains ne tiendraient pas longtemps face à cette marée de corps et d’armes. Cela intrigua le chef suprême de l’armée : où les Humains avaient-ils trouvé autant d’hommes ? Ou alors, où avaient-ils réussi à cacher autant de guerriers aux yeux des espions et détecteurs Nains ? Même si cette question n’était pas primordiale, elle l’intriguait. Il se promit de mettre quelqu’un dessus… « Seigneur, le Secteur Neuf annonce qu’ils ont besoin de renforts immédiatement afin de reformer une ligne de défense continue et solide, ainsi que d’un tir de soutien pour permettre à leurs troupes de se replier, fit l’officier des communications. -Envoyez un Régiment de Phalanges, deux Compagnies de Zélotes et une Compagnie de Chariot de Guerre. Prenez les hommes de la Troisième Division d’Infanterie et de la Douzième Division Blindée, fit le Chef de Guerre, dont les yeux volaient d’un écran tactique à un autre. Dites à la Batterie Quinze de se tenir à faire feu. -A vos ordres, fit l’officier en saluant. -Secteur Quatre, faites attention : les forces est du Trois reculent et vont essayer de se replier en partie chez vous. Coordonnez vos actions afin que les Humains ne vous prennent pas à revers. -A vos ordres Seigneur, fit la voix du Général Karkhan par le haut-parleur. -Batteries Deux à Six, préparez un tir de barrage sur une ligne passant par les points 02N-78E et 03N-79E. Feu à volonté jusqu’à ordre contraire ou stabilisation de la situation. -Oui Seigneur, firent simultanément les officiers de liaison avec les batteries en question. -Monseigneur, la Flotte nous indique qu’une importante armada Humaine vient de sortir d’hyperespace. L’Amiral Oriak demande des ordres. -Sur mon écran tactique », ordonna Gurdil.
L’officier pianota sur quelques touches et l’écran devant le Chef de Guerre s’illumina. Les rapports des vaisseaux en orbite s’affichèrent : ils avaient dénombré plus d’une centaine de vaisseaux, dont au moins soixante-quinze transporteurs de troupes non-armés, et d’autres arrivaient encore. L’ordinateur analysa et classa les données : il y avait exactement vingt-cinq vaisseaux de guerre et cent vingt-sept transporteurs de troupes. Les sauts semblaient finis, l’ensemble de la Flotte ennemie semblaient arrivée. « Bien … Amiral Oriak ?, fit Gurdil en ouvrant un canal de communication. -Oui Seigneur. L’ennemi déploie ses chasseurs et les transports de troupes entament leur descente vers la planète. -Merci. Dites au vaisseau-hôpital de quitter la zone et de nous contacter dans trois heures : si le contact n’est pas rétablit, qu’il aille à la base la plus proche et qu’il donne l’alarme. -A vos ordres Seigneur. -Parfait. Lancez votre Chasse et divisez la en deux groupes : bombardiers et intercepteurs vous aideront dans votre attaque des vaisseaux capitaux ennemis pendant que les chasseurs s’occuperont de descendre un maximum de transports avant que ceux-ci ne se posent. Transférez également leur commandement ici, au QG. -A vos ordres. -Détruisez en premier le vaisseau-amiral ennemi, Amiral : nous avons constaté qu’une fois que leurs principales armes sont hors-service, ces Humains ont tendance à se replier vite fait… Cela devrait être pareil pour vous là-haut. -Merci du conseil Seigneur. (L’hologramme trembla légèrement) Je vais devoir vous laisser Seigneur, les invités sont arrivés. Aokïn, terminé. -Bon et bien voilà une bonne chose de faite, fit le Chef de Guerre en parcourant des yeux la projection tactique holographique. -Les Quatrième et Cinquième Divisions d’Infanterie ainsi que la Vingt-Quatrième Division Blindée m’indiquent qu’elles sont parées au combat, Seigneur. -Parfait… Bon, à nous d’attaquer maintenant, annonça l’officier supérieur en arborant un petit sourire. Masser la Vingt-Quatrième Division Blindée en arrière du front du Secteur Sept et sortez toute l’artillerie disponible de la réserve. Mettez-la en batterie sur ce Secteur et préparez-vous à bomb… -Seigneur ! Nous avons un problème : le front du Secteur Treize est rompu ! Le camp de base sera bientôt envahi ! -Le Général confirme la rupture du front, fit l’officier des communications. Et il affirme ne pas pouvoir stopper seul cette attaque, toutes ses forces sont déjà engagées. Les survivants se regroupent dans le bunker central mais ils ne tiendront pas très longtemps. Et…, commença l’officier. -Et quoi lieutenant ?, fit Karsk. Faites vite, parlez ! -Euh, je ne suis pas sûr que… -Qu’y a-t-il lieutenant ? Qu’est-ce-que le général a dit ?, fit Gurdil, énervé. -Et bien… Il a dit que vous aviez intérêt à lui envoyer des renforts immédiatement si vous ne voulez pas voir votre jolie petite face de rat pistonnée écrasée sous sa semelle… »
Un silence gêné tomba instantanément sur la pièce, pendant quelques secondes. Quelques minuscules secondes qui parurent bien longue au jeune lieutenant. « Toujours poétique à ce que je vois, fit Gurdil. Communication : dites aux Vingt-Quatrième et Trente-Deuxième Régiments d’Infanterie Zélote, Quarante-Quatrième Régiment d’Infanterie de Phalange et aux Trois Cent-Douzième et Quatre Vingt-Dix-Huitième Régiments Blindés de se rassembler devant la Porte Nord et se préparer à me suivre dans le Secteur Treize. (L’officier en question acquiesça avant de transmettre les ordres.) Général Karsk, vous prenez le commandement de la défense en mon absence. Pour ce qui est du Secteur Sept, lancez un Delta puis un Encerclement en Six et Huit et enfin une Charge sur le Sept. Après, à vous de voir pour la suite de l’offensive. -Ne vous inquiétez pas Seigneur, je m’occupe de tout. Foncez au Secteur Treize. » Gurdil quitta en courant la salle de coordination tactique pour se rendre dans ses quartiers. Là, il enfila en vitesse son armure de combat, chose qu’il n’avait pas faite depuis quelques temps. Il se saisit de son marteau de guerre avant de passer à l’armurerie la plus proche, et d’en ressortir chargé comme une mule : un lance-missile 5P-II, un fusil laser lourd MKV, un fusil d’assaut DZIII reconvertit en mitrailleuse légère, un sac de grenades en tout genre, un pistolaser et une double-hache énergétique. Cet équipement le ralentissait et l’entravait fortement mais il comptait l’alléger rapidement après le début du combat. Toujours en courant, il traversa le Quartier-Général et sortit par la Porte Nord, où le groupe de combat rassemblé l’attendait. Il monta dans son véhicule de commandement, pris un communicateur et donna le signal du départ : la colonne s’élança à grande vitesse vers le Secteur Treize, afin de sauver tous les autres.
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Mer 18 Fév 2009 - 21:02 | |
| Rp Troisième: Bataille sur Galaghar (Partie 03). Chapitre 05 : Bataille finale.Tous feux éteints, la colonne s’était déployée autour du camp de base du Secteur Treize et attendait le rapport des éclaireurs. A leur arrivée, les troupes de Gurdil avaient trouvé quelques soldats montant la garde –des heureuses personnes ayant pu quitter le camp sans se faire abattre- et prêts à donner leur vie pour retarder au maximum l’avancée Humaine. Ils avaient annoncé qu’il ne devait plus rester grand monde à l’intérieur du camp, au vu des pertes subies pendant le double assaut –une partie des transporteurs accompagnant la Flotte Humaine avait survécu aux raids des chasseurs Nains et s’était posé en plusieurs endroits du camp, mais surtout au niveau du Secteur Treize : pris à revers et n’ayant pas eu assez de temps pour réagir, les Nains avaient été débordés, encerclés et massacrés par centaines. De plus la fouille méthodique du camp avait révélé de nombreux Nains qui s’étaient cachés : ils se firent tous abattre et parfois, même très souvent, torturés. Les cris de leurs souffrances étaient parvenus aux oreilles des gardes et heureusement –ou malheureusement- ces cris avaient cessé peu de temps avant l’arrivée des troupes de Gurdil. Cela faisait maintenant plus de dix minutes que les éclaireurs étaient partis et qu’ils ne donnaient plus aucun signe de vie. Le Chef de Guerre hésita donc à considérer qu’ils étaient avaient été tués ou bien capturés et donc à lancer son assaut. Alors qu’il allait transmettre ses ordres, un message l’informa que les éclaireurs étaient de retour. Le hasard faisait bien les choses quand même, parfois. « Eclaireur-chef Arghan au rapport, Seigneur. -Repos. Quelles sont les nouvelles ? -Et bien, nous n’avons vu aucun Humain entre notre position et le camp, même pas près des transports. (Les transporteurs avaient atterrit derrière le camp, ce qui explique la prise à revers) Mais de ce que nous avons aperçu et entendu, les Humains sont soit en train de piller le camp, soit en train d’attaquer le bunker principal. Nous n’avons repéré aucune sentinelle, aucune patrouille de surveillance. -Parfait. Merci, retournez dans votre bataillon et préparez-vous au combat. -Oui Seigneur. » L’éclaireur repartit et Gurdil transmis ses ordres aux chefs des régiments. Il descendit de son véhicule et se plaça à la tête de ses troupes. Levant haut dans le ciel son marteau, il se mit à courir en silence vers le camp, suivi de trois mille guerriers, avide de pouvoir venger leurs camarades tombés. Les Humains, tout occupés à leur pillage ou en train de se faire massacrer devant le bunker, ne virent pas les Nains approcher. Et quand ils entendirent le grondement de leur course et leurs cris de guerre, il était trop tard. Les Petites Personnes s’engouffrèrent dans le camp en plusieurs endroits, prenant à revers leurs ennemis –exactement de la même manière que ceux-ci il y a un peu plus d’une heure. Devant tout le monde, en première ligne, se trouvait le Chef de Guerre Gurdil, faisant feu de toutes ses armes. Cette nuit, pour la première fois depuis le début du conflit, les Nains ne firent aucuns prisonniers : ils massacrèrent sans pitié tous les Humains qu’ils croisèrent, vengeant par la même occasion tous leurs frères tombés au combat cette année. En arrivant sur la place principale, les Nains entrèrent dans une scène digne de l’Apocalypse selon Argos –un célèbre philosophe Nain très … controversé et qui décrivait l’Apocalypse comme une guerre contre les forces du Mal sur la planète mère des Nains : Svartalfaheim- : des cadavres jonchant le sol, des carcasses de véhicules un peu partout, des trous d’artillerie remplis d’eau où les Humains tentaient bien de s’abriter du déluge de feu que le bunker déversait. Laissant le reste de sa troupe se charger des survivants, Gurdil fonça avec une poignée de soldats en direction de l’entrée du bunker, où une dizaine d’ennemis avaient réussi à pénétrer. Frappant sans remords dans le dos des assaillants, les Nains nettoyèrent les abords de l’entrée au pas de charge pour tomber, au détour d’un couloir, sur le Général du Secteur Treize, la hache couverte de sang. La première chose qu’elle fit, fut d’administrer une gifle monumentale au Chef de Guerre, qui alla cogner contre le mur. « C’est seulement maintenant que tu rapplique ? Tu sais combien de fois j’ai failli crever cette nuit ? » Gurdil se redressa, un peu étourdi. « Je vais très bien, moi aussi je suis content de voir que tu es en vie, fit ironiquement remarquer l’officier supérieur. -Mais j’en ai rien à faire que tu sois en vie ! Après tout c’est normal, t’es resté planté dans ta salle de coordination tactique à deux Décidurïns pendant que, nous, on se faisait massacrer ! Et après l’autre, il débarque et il croit que c’est parce qu’il a combattu quinze minutes que je vais lui lécher les bottes parce qu’il est venu dégommer quelques malheureux Humains ! Je te signale que les deux tiers de mes hommes sont morts, tout comme Thorïn, Olïn, Larkïn, Oygon, Dimetron, Aran… » Le Général ne put continuer son énumération funèbre : elle se mit à pleurer violement et s’appuya lourdement contre le mur. Gurdil la prit dans ses bras et tenta de la réconforter. « Allez maintenant c’est fini, je suis là, le danger est passé. -Mais ils sont morts, tous morts, chuchota le Général d’une voix tremblante. Je les ai vus tomber les uns après les autres, sans que je ne puisse rien faire… On avait beau donner tout ce qu’on avait, on arrivait pas à les repousser… Je n’ai pas trouvé le moyen de les repousser… -Ce n’est pas ta faute, tu ne pouvais rien faire… Personne ne le pouvait : le seul responsable est l’Humain qui a mis au point ce plan. -Partis, partis, ils sont tous partis… Tous mes amis d’enfance, ceux qui avaient fait l’Académie avec moi, les braves soldats qui combattaient sous mes ordres depuis des années… Morts, ils sont tous morts. -Ils ne le sont pas tous, une partie a survécu. Ils sont morts en guerriers au champ d’honneur, contre un ennemi qui leur était trois fois supérieur en nombre. Ils ont fait leur devoir envers leur patrie. -Et tu crois que ça va apaiser ma conscience ? Ou diminuer le chagrin de leur famille ? -Je n’ai jamais dis ça… ta conscience ne sera jamais apaisée et le chagrin des familles aussi… C’est juste que… c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour… « accepter » les pertes sous mon commandement. Cela fait si longtemps que je commande la Vingt-Quatrième Armée que je n’aurai jamais tenu mentalement si je n’avais pas trouver le moyen de guérir un peu ma conscience… Je sais bien que ça me fais paraître insensible mais bon je n’ai pas trop le choix… Demande à Karsk l’état dans lequel je me trouvais après mes premiers combats en tant qu’officier… -Alors le grand Chef de Guerre Gurdil est capable d’éprouver autre chose que de la colère quand il n’a pas son café du matin ? -Très drôle… Mais ceci tu devrais le savoir mieux que quiconque : je ne préfère pas laisser apparaître mes sentiments, cela pourrait m’affaiblir, et je ne serai plus aussi bon commandant qu’avant… -Encore une réflexion d’hommes ça ! Il faudra que l’on ait une petite discussion tout les deux, à propos de ça. Mais pour le moment, allons mettre fin à cette bataille. » Le général attrapa son supérieur par la taille et l’entraîna vers la salle tactique. Le Chef de Guerre passa son bras derrière ses épaules (celles du Général hein, pas les siennes) et, de son autre main, sortit une boite de sa poche. Une petite boite recouverte de velours noir. Et qui contenait une jolie petite bague de fiançailles… Chapitre 06 : Epilogue.Un mois plus tard, Svartalfaheim –capitale de l’Empire Nain-, Salle du Trône du Palais Royal.Les discussions allaient bon train quand les musiciens royaux commencèrent à jouer. Tout le monde se tut et forma une haie d’honneur dans le prolongement des portes en train de s’ouvrir. Encadrés par une dizaine de Zélotes Royaux en armure de cérémonie, Gurdil et sa fiancée –le premier en uniforme d’apparat et la seconde vêtue d’une longue et ample robe de mariée d’un blanc immaculé- entrèrent dans la Salle du Trône, un grand sourire aux lèvres et bras dessus, bras dessous. Les Zélotes les précédant se mirent en rang de part et d’autre de la haie d’honneur, présentant leurs armes. Les futurs époux s’avancèrent jusqu’au Trône du Roi et s’agenouillèrent devant leur monarque, alors que le reste de leur garde d’honneur se positionnait perpendiculairement à la haie, formant ainsi un rectangle à trois côtés. Le Roi se leva et la musique cessa. « Mes chers frères et sœurs ! Si nous sommes rassemblés en ce jour et en ce lieu, c’est pour célébrer l’union de deux êtres purs et dévoués l’un à l’autre. » La salle applaudit et quelques personnes sifflèrent. Etaient présentes les familles des époux, l’ensemble de l’état-major de la Vingt-Quatrième Armée ainsi qu’une poignée d’officiers supérieurs de l’Armée et de la Flotte tout comme quelques membres importants du gouvernement. Le Roi continua lui-même la cérémonie, chose normalement dévolue au Maître de Cérémonie –ce qui montrait bien le respect qu’avait le Roi pour les deux officiers. Ceux-ci s’échangèrent leurs vœux de fidélité avant de prononcer les paroles rituelles scellant le mariage. Alors que le couple allait quitter la Salle du Trône sous les applaudissements de la foule, le Roi les retint encore quelques instants. Intrigués, les nouveaux époux se ré-agenouillèrent devant leur souverain. « Après avoir eu le privilège de célébrer votre union, récompensant votre amour l’un pour l’autre, j’ai également l’honneur de vous décorer pour performances militaires sur Galaghar. Je suis heureux de vous annoncer que la Vingt-Quatrième Armée est faite Helpan et que l’ensemble de ses membres sont décorés de l’Ordre de Durïn première classe. (Tonnerres d’applaudissement dans la salle) Je vous annonce aussi que je vous remet le titre de Chevalier de l’Ordre de Durïn, à tous les deux. Mes félicitations. » L’assemblée applaudit de plus belle alors que les époux n’en revenaient pas : heureusement qu’ils étaient à genoux et qu’ils se soutenaient mutuellement, sinon ils seraient tombés à la renverse, sous l’effet de la surprise. Le Maître de Cérémonie apporta un lourd plateau en or sur lequel était posé deux médailles, faîtes d’or, de mithril et de nombreuses gemmes. Le Roi les passa au cou de ses officiers avant de les relever et de les étreindre. Puis, il se plaça au milieu du couple et leur leva chacun un bras. La salle applaudissait, sifflait, acclamait les nouveaux époux. Gurdil, le bras en l’air, souriait comme il ne l’avait pas fait depuis de trop nombreuses années. Il avait voulu que cette journée soit parfaite : il était à présent un des militaires les plus récompensés –et un des plus jeunes à avoir décroché cette distinction- et aussi, mais surtout en fait, il était un Nain comblé. Pour le moment, la vie ne pouvait rien lui apporter de plus… Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/12597666/RP-TroisiemeBataille-Sur-Galaghar
Dernière édition par Dark Anubis [ReQuIeM] le Ven 27 Mar 2009 - 1:13, édité 1 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Ven 27 Fév 2009 - 20:06 | |
| RP Quatrième : Une soirée bien arrosée (Partie 01).
« Oh la vaaaache, ce que j’suis crevé. -Oui ça va Micka, on a compris. C’est la dixième fois que tu le dit. » Le dénommé Micka -diminutif de Mickaël- se frotta les yeux et repositionna son coussin -un joli coussin avec des canards jaunes. Il ferma les yeux et essaya de trouver le sommeil. Pas facile avec le bruit du moteur du 4x4 en fond sonore. D’habitude, on ne l’entendait pas mais cette nuit, au beau milieu de la campagne texane silencieuse, il faisait un bruit d’enfer. Et puis, avoir passé dix heures dans une voiture avec uniquement trois pauses d’une minute afin de changer de conducteur n’aidait pas à trouver le sommeil. Le conducteur du véhicule, un certain Gabriel, regarda dans son rétroviseur central et vit que Mickaël s’était remis en position pour dormir. Une bonne chose, comme ça il arrêterait de râler. Il regarda l’autre bord du rétroviseur : Céleste, la petite rousse au visage d’Ange mais au sadisme de Démon, dormait elle aussi. Un coup d’œil à sa droite lui indiqua qu’Eve, la demoiselle aux cheveux noirs un peu bizarre (la personne, pas les cheveux… Quoique…) , dormait toujours comme une masse, la bouche grande ouverte. Etonnant qu’elle ne se soit pas mise à ronfler cette fois… Enfin cela ne pouvait que contenter Gabriel, un homme grand et musculeux aux cheveux longs et au bouc blonds. Ses yeux bleus fatigués se reportèrent sur la route. Il reprit une pilule stimulante et but un peu d’eau pour l’avaler. « Il faut qu’on s’arrête pour dormir, sinon on va avoir un accident, pensa-t-il pour la vingtième fois de la nuit. Mais pas au milieu de cette cambrousse, c’est trop dangereux… » Il se secoua un peu et scruta avec attention l’horizon dans l’espoir d’apercevoir de la lumière, signe de civilisation et donc de lits où dormir. Mais rien. Rien à part les ténèbres profondes déchirées par les phares des deux véhicules.
Un peu plus tard, alors qu’il s’était à moitié endormi, Gabriel aperçut du coin de l’œil une vive lueur. Il sursauta (et fit d’ailleurs un écart sur la route) avant de tourner la tête et d’apercevoir une maison sur la gauche. Il pila, s’arrêta en crissant des pneus et laissa une jolie trace de gomme sur la route. Le deuxième véhicule freina à temps aussi, s’arrêtant peu avant le coffre du véhicule de Gabriel. Son conducteur contacta ce dernier. « Oh qu’est-ce-que tu fais ? Ca va pas de me faire peur comme ça ? -Désolé mais j’ai trouvé un endroit où dormir : regarde à ta gauche. -Oh une maison ! Super, je vais pouvoir fermer les yeux… -Oui, bah attends qu’on soit arrivé quand même. -Mais oui, tais-toi et avance. »
Le soir même, aux alentours de 23H00.
Ramon, videur du Truck’s Bar, contempla l’assemblée de véhicules garée sur le parking. Encore une bonne soirée en perspective. Il allait pouvoir s’en mettre plein la panse grâce à ces clients. Hier avait déjà été une soirée bien arrosée mais celle-ci promettait d’être encore plus fastueuse. Il regarda les étoiles : son service touchait bientôt à sa fin. Tant mieux, il commençait à avoir faim. C’est alors qu’arrivèrent deux 4x4 noirs aux vitres fumées. Ils se garèrent et quatre personnes descendirent de chacun. Huit Humains en pleine forme et très appétissants en descendirent…
« C’est bien l’adresse que le type nous a donné. » Celui qui venait de parler de signa et embrassa sa croix. Jérôme était le Prêtre du groupe… enfin il avait été Prêtre mais il s’était reconverti dans un secteur qui correspondait plus à ses talents et sa foi légèrement défaillante, après qu’il fut renvoyé de sa paroisse. Mais il continuait quand même à suivre certains des rites religieux… « C’est vrai qu’il a l’air glauque ce bar, je comprends pourquoi il a mauvaise réputation, fit Gabriel. -Moi j’aime bien l’ambiance, annonça Eve. -Ca on s’en serait douté, répondit Mickaël. » Eve lui adressa un regard et un haussement de sourcil plein d’envie. Mickaël secoua la tête avant de s’adresser à un autre membre du groupe. « Dis Aurore, tu sens quelque chose ? » La demoiselle blonde, la tête appuyée contre l’épaule de Gabriel, prit quelques secondes pour répondre. « Je sens effectivement une présence… Mais elle est sourde et diffuse, comme si ce n’était qu’un vestige de leur passage. -Et tu peux situer avec précision cette présence ? -Oui, elle vient des environs du bar et du bar en lui-même… Comme si certains d’entre eux étaient à l’intérieur. -Un bar perdu au beau milieu de nulle part avec une marque de leur présence… Ca me rappelle un film bien délirant que j’ai vu dans ma jeunesse…, fit remarquer Mickaël. -Moi aussi, mais là n’est pas le problème… Je n’ai pas de pouvoirs spéciaux mais je dirais que ça sent le piège à plein nez. -Que fait-on chef ?, demanda Raphaël. -On s’y précipite, répondit « le chef » en arborant un petit sourire. -Tiens, ça me rappelle aussi un film : c’est deux types qui sont dans un vaisseau ennemi et… -Je suis certain de ne pas vouloir entendre la suite, coupa Gabriel. En route. »
« Arrêtez-vous étrangers !, fit le videur du bar. Qui-êtes-vous et que venez-vous faire ici ? -Nous sommes huit voyageurs en voyage d’affaire et nous souhaitons prendre quelques rafraîchissements dans cet accueillant endroit. » Ramon observa les nouveaux arrivants. Il croquerait bien un bout des jolies donzelles, surtout la blonde. « Ouais c’est bon, vous pouvez rentrez : mais foutez pas trop le bordel, sinon je vire à coup de pompes dans le fion ! Sauf pour toi ma jolie, je te réserverai autre chose, fit le videur en s’adressant à Aurore. -Vous n’entendrez pas parlez de nous, je vous le promets », lui assura Raphaël. Les huit compères entrèrent dans le bar, suivi du regard par un Ramon déjà prêt à passer à table.
L’intérieur du bar était aussi glauque que l’extérieur. Des squelettes humains pendaient du plafond, les lustres représentaient des pentacles inversés, les serveuses étaient vêtues de courts vêtements de cuir et portaient des fouets à lanières multiples ainsi que des bracelets cloutés. La musique était un métal aux paroles édifiantes mais, fort heureusement, pas très fort… A l’étage, les salles de plaisir étaient toutes occupées et séparées du reste du bar par des toiles où les ombres des couples (voir des trios ou quatuors) s’ébattaient librement. «Sympa comme endroit !, fit Eve, le sourire aux lèvres. -Si tu le dit… Pour ma part, je suis pressé d’en finir mais bon, s’il y en a une qui s’amuse c’est déjà ça… -On aurait peut-être pas dû venir ici, murmura Aurore. -Pourquoi dis-tu ça ?, demanda Gabriel. -Et bien leur présence n’est plus diffuse comme je l’avais sentie à l’extérieur… Là, je sens comme une sourde pulsation, comme un prédateur affamé qui réfrènerai ses pulsions avant de passer à l’attaque… Les murs doivent être fait en un matériau isolant, et pour que l’on sente leur présence à l’extérieur, ils doivent être très, très, très nombreux… » Un long silence suivit cette déclaration peu encourageante. « Dans quel pétrin on est encore allez se foutre…, fit Céleste. -Bof, on commence à avoir l’habitude non ?, questionna Raphaël. Et puis c’est pas comme si c’était pas notre boulot, c’est ce que l’on sait faire de mieux je vous rappelle. .. Mais faîtes encore plus attention que d’habitude. -T’inquiète pas pour ça, je vais pas claquer cette nuit, ça te ferai trop plaisir, dit Mickaël. -Suffit, commencez pas vous deux, intervint Gabriel alors que Raphaël allait répliquer. Allons-nous asseoir, les gens commencent à nous regarder de manière bizarre. »
Ils s’installèrent dans un des recoins de la salle, à une table rectangulaire ayant déjà bien vécue. La traversée du bar se fit sans aucun autre incident notoire qu’une main aux fesses de Céleste et le coup de poing en retour de celle-ci. Une fois qu’ils furent installés (et après avoir râlé sur l’état de la table bien sûr) une jeune serveuse aguicheuse –aux vêtements bien trop serrés pour ses attributs féminins- vint prendre leur commande, tout en ayant failli se faire assassiner par Aurore qui n’aimait pas la manière dont elle avait de regarder et de tourner autour de Gabriel. Raphaël s’éclipsa avant que la serveuse revienne, prétextant une envie pressante et le besoin de faire de la place avant d’avaler autre chose… Gabriel scruta le bar avec un regard critique et méprisant : toute cette débauche le rendait malade. Il était vraiment pressé d’en finir avec ce bar. La serveuse revint avec leurs boissons, mais resta à distance respectable de Gabriel et alla plutôt voir Mickaël. Ils commencèrent à boire, dégustant avec plaisir les boissons qui s’avéraient plutôt savoureuses. Raphaël revint des toilettes et reprit sa place à table. « Pfffiou… Nos demoiselles ont intérêt à faire attention si elles vont au petit coin, parce que ça craint un peu là-bas. -Pourquoi ça ?, demanda Aurore. -Et bien il y avait une jeune fille, entre dix-sept et dix-huit ans maximum, qui semblait légèrement drogué. Elle était « accompagnée » par quatre pauvres types, des gros pervers dégueulasse à moitié ivre… -Et t’as bien fais quelque chose ? Tu l’as pas laissé comme ça quand même ? -Bien sûr que non ! Pour qui me prends-tu ? J’ai collé quelques gnons aux types et envoyé la fille à la maison… -T’a fait les vérifications d’usage j’espère ?, demanda Gabriel. -Mais oui t’inquiète, elle est on peux plus clean… -Qu’il est mignon le Raphi, fit Eve en sortant de sa transe contemplatrice du bar. Bon sinon, c’est sur qui qu’on doit se concentrer ? -Moi je dis le personnel du bar !, s’exclama Mickaël. -C’est ce que je pense aussi… Aurore ? -C’est bien ça… A moins que je ne me trompe ou que mes pouvoirs soient faussés… -Mais non t’inquiète pas, tu ne fais jamais d’erreurs, fit Gabriel. Bon, commencez à faire une liste de tout ce beau petit monde, histoire qu’on oublie personne quand cela commencera… » | |
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Ven 27 Fév 2009 - 20:07 | |
| Rp Quatrième: Une soirée bien arrosée (Partie 02).Moins d’une heure plus tard, toujours dans le Truck’s Bar.Les douze coups de minuit venait de sonner quand « cela » commença. Une serveuse s’était assise sur les genoux d’un client pour le séduire et lui baisait le cou quand elle arracha à pleine dent la carotide du pauvre homme, projetant du sang partout. Les autres clients de la table poussèrent des cris d’épouvantes et partirent en courant vers la sortie quand la serveuse commença à boire le sang de sa victime. Les portes se fermèrent violement, piégeant les gens à l’intérieur (et écrasant au passage un client malchanceux qui fuyait). Le patron du bar apparut alors à la balustrade du premier étage. « A table, mes enfants ! », dit-il avant de se transformer er de se jeter sur un client en lui arrachant la tête. Le bar se mit alors à résonner de cris de souffrance, de mobilier renversé, de bouteilles cassées et d’autres bruits relatifs au massacre qui se déroulait. Les clients couraient dans tous les sens, poursuivit par un ou plusieurs membres du personnel, avant de se faire attraper et mettre en charpie. Isolés dans un coin de la salle, les huit compères s’étaient levés dès les premiers hurlements et n’attendaient plus que l’ordre de leur chef pour se jeter dans la mêlée… « On y va ? », demanda Raphaël. Gabriel matérialisa son arme, une lourde double hache. « On y va ! », répondit-il. Et il chargea en hurlant, suivi de ses compagnons en train de matérialiser leurs armes. Mickaël, armés de deux pistolets semi-automatiques, sauta au premier étage tout en descendant les quelques Vampires dans sa ligne de mire. Puis il se chargea de « nettoyer » les salles de plaisir et les quelques autres pièces présentes, tirant dans un certain nombre de Vampires dénudées qui étaient bien moins belle maintenant. Aurore, armé d’une double-épée, se chargea des toilettes et de la cuisine du bar, qui étaient reliés par un étroit couloir aux murs avec de belles taches rouges –souvenirs de clients entraînés ici. Dans des tourbillons de métal, elle tranchait têtes, mains, bras, jambes, ailes,… enfin bref tout ce qui passaient à portée de son arme. Elle eut la sadique satisfaction de trouver quatre hommes –sûrement les pervers dont Raphaël avait parlé, au vu de leur visages tuméfiés- pendu par les entrailles au plafond, engorgés comme des porcs et dont les attributs masculins avaient été arrachés et placés dans leur bouche. Eve possédait une arme originale et étrange à la fois –mais pas tant que ça quand on connaissait un peu la propriétaire. Il s’agissait de deux fouets cloutés dont le tiers terminal était divisé en plusieurs lanières et parcouru par un violent courant électrique –il va sans dire que les membres du groupe possédaient un petit appareil qui neutralisait les effets de la décharge et faisait se rétracter les clous, au cas où les fouets seraient utilisés contre eux ou que Eve les frappe par inadvertance . La demoiselle aux cheveux noirs de jais n’élimina qu’un seul vampire cette nuit : une serveuse, dont la forme humaine était particulièrement jolie, et qui prenait un sadique plaisir à fouetter ses victimes jusqu’au sang, avant d’aller se restaurer. Céleste, elle, se réserva la gent masculine du personnel, qui était en train de tailler en pièces –à prendre au sens littéral du terme- une vingtaine de clients à l’aide de couteau, morceaux de verres, de bois,… bref, un peu tout ce qui leur tombait sous la main. Armée de deux lames courbes d’environ trente centimètres fixées à ses avant-bras, elle effectua un saut périlleux à travers le bar pour atterrir en plein milieu de « l’assemblée », qui délaissa instantanément ses jouets vivants (ou pas) pour se jeter sur la petite demoiselle. Tournoyant, voletant, sautant, elle coupait, sectionnait, entaillait les corps des Vampires, qui retombait au sol en jurant et en saignant abondamment avant de brûler et de se transformer en petit tas de cendres. Mais ceux qui firent le plus de dégâts fut le quatuor Gabriel-Raphaël-Marie-Jérôme, respectivement armés d’une double hache, d’un pieu en bois taillé en pointe des deux côtés, d’un katana et d’une croix légèrement modifiée. Les trois premiers formaient un triangle qui fauchait les Vampires ayant survécu au tir de Jérôme. Des membres coupés volaient dans tous les sens, se consumant avant de toucher le sol ; des têtes pas forcément entières tombaient sur le plancher ; des Vampires s’écrasaient, touchés le Prêtre… le tout accompagné bien sûr des habituelles projections de sang dans tous les sens. A eux quatre, ils éliminèrent plus de la moitié des Vampires présents, dont le patron du bar, coupé en deux par Gabriel. Et Jérôme, lui, priait entre l’abattage de deux Vampires. « Notre père qui êtes aux cieux, faîtes que votre nom s… Oh putain de saloperie !, fit-il avant de faire feu avec sa croix (qui n’était rien d‘autre qu’un fusil à pompe modifié et ses chargeurs) sur le Vampire qui lui fonçait dessus. Foutue cochonnerie ! Bon, où en étais-je… Oh et puis merde, aux chiottes la prière », s’exclama-t-il avant de faire feu sans interruption sur les créatures. Dix minutes après « l’entrée en scène » de nos compagnons, la bataille était finie. Le silence revint dans la salle, troublé uniquement par le discret grésillement des derniers cadavres de Vampires en train de se consumer. Mickaël réapparut à la balustrade du premier étage, couvert de sang et de cendres. « Bah c’est déjà fini ? Même pas drôle… », fit-il avant de faire tomber ses chargeurs vides au sol et d’en glisser deux nouveaux dans ses armes. Il ne restait plus beaucoup d’êtres vivants dans le bar : nos huit compères et quatre hommes, dont les grognements, griffes et crocs faisaient dire qu’ils n’appartenaient pas tout à fait au genre humain. Armés d’arbalètes et de pieux en bois massifs, ils s’étaient déployés en arc de cercle, dos au mur, et étaient entourés de très nombreux petits tas de cendres. « Qui êtes-vous ?, grogna l’une d’entre eux ? -Capitaine Gabriel Angelo, B2RP. Je vous retourne la question : de quel clan êtes-vous ? -Ah c’est bon, baissez vos armes, ordonna celui qui semblait être le chef. Nous sommes du Clan Garrôk. Merci de votre aide, nous ne nous en serions pas forcément sortit si vous n’aviez pas été là. -Mais de rien. Puis-je savoir ce qui vous amène si loin de chez vous ? -Nous pourchassons un certain Lanthane, qui détient des informations confidentielles sur nos opérations d’infiltration… Nos recherches nous ont amenés ici, dans ce bar, où il a été vu pour la dernière fois. Et au vu de ce qui vient de se passer, je pense que ses secrets sont morts avec lui… Et vous ? Qu’est-ce-qu’un groupe d’intervention du B2RP fait ici ? -On nous avait signalé une forte activité vampiresque dans les environs donc on est venu voir ça… Mais on ne pensait pas tomb… -Chef !, coupa Mickaël. Faut qu’on s’occupe des infectés, ils commencent à se relever. » En effet, un des clients encore entier du bar se relevait, transformé en Vampire. Mickaël lui expédia deux balles dans la tête, ce qui le fit s’enflammer immédiatement dans un couinement de chauve-souris que l’on achève . Stoppant là leur discussion, les douze survivants passèrent à la partie la moins sympathique de leur travail : planter un pieux en bois dans le cœur de ceux qui avait été mordu (et qui était encore entier bien sûr). Une fois leur sale besogne achevé, ils mirent le feu au bar et le regardèrent s’effondrer de l’extérieur. « Bon et bah voilà, du bon travail de fait cette nuit, fit le chef des quatre costauds. -Comme vous dites. Et bien, nous allons devoir vous quitter, il y a un rapport et de bons lits moelleux qui nous attendent chez nous, annonça Gabriel. -Pour nous aussi. Au plaisir de vous revoir », fit le chef avant de grogner, de se transformer en loup-garou et de partir en courant suivi de ses hommes. Les huit compères retournèrent à leurs véhicules et se changèrent. Une fois cela fait, ils montèrent en voiture et prirent le long chemin du retour au Quartier-Général… Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/13680066/RP-QuatriemeUne-soiree-bien-arrosee
Dernière édition par Dark Anubis [ReQuIeM] le Ven 27 Mar 2009 - 1:08, édité 1 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Ven 20 Mar 2009 - 21:37 | |
| Rp Interludique: Apokalypse et handicap, ou comment devenir dépressif en quelques lignes.… mon rêve était des plus agréables : nous étions en train de nous marier, ma compagne et moi, quand l’enfer se déchaîna. Je venais de lui passer la bague au doigt et je m’apprêtai à l’embrasser quand soudainement une vive lueur rouge apparut, et un mur de flammes s’abattit dans la salle. Un mur de flammes ayant la forme d’une tête démoniaque… C’est à ce moment-là que je me suis réveillé, couvert de sueur et tremblant de fièvre, en train de hurler et de me tordre de douleur dans mon lit, comme si mon corps était devenu fou. Comme si l’incroyable machinerie qui le faisait fonctionner peinait à fonctionner, comme si mon corps allait mourir. Ma compagne, couchée à mes côtés, subissait la même torture que moi. Cette souffrance ne dura que quelques minutes, mais j’eu l’impression de vivre une éternité en Enfer sous les coups des suppôts de Satan, plongé dans une sorte de coma qui nous déconnectait de la réalité mais qui nous laissait tout de même percevoir la douleur. J’eu quelques moments de lucidité pendant lesquels j’entendis mes voisins hurler de la même manière que nous… Et si j’avais été Dieu, j’aurai entendu toute l’Humanité hurler de douleur… Il y eut un énorme rugissement puis la douleur s’arrêta brusquement, nous laissant affaler sur nos matelas et perclus de douleurs, comme après une journée particulièrement sportive. Il nous fallu dix bonnes minutes pour que la douleur dans notre corps se calme, et que nous puissions nous lever afin de nous habiller –sommairement- et sortir dans la rue… Il est étrange de voir que les Humains ne sont pas si différents que ça les uns des autres… Tout le monde, sans exception, sortit dans la rue pour voir ce qui se passait… Et bien ils ne furent pas déçus, ce furent sûrement les meilleurs effets spéciaux qu’ils virent de leurs misérables vies... Une gigantesque tornade rougeâtre s’élevait dans le ciel à quelques dizaines de kilomètres de là où nous nous étions réunis, une tornade remplie d’éclairs et dont plusieurs « filaments » de plusieurs kilomètres de diamètre partaient. Bien que le jour ne se soit pas encore levé, nous pouvions voir que le ciel était rempli de nuages noirs comme le charbon, et nous sentions que quelque chose volait dans notre ciel, et que cela n’était pas seul… Malheureusement pour nous, tout cela était réel, et nous fûmes violement ramené à la réalité. Un cri strident retentit, jetant la panique au sein de notre groupe et en clouant certains au sol. Les créatures que nous avions senties dans le ciel, se mirent alors à nous tomber dessus, enlevant certains d’entre nous dans les airs dans des cris de terreur, en clouant d’autres sur le sol avant de les déchiqueter ou bien en les propulsant loin dans les airs… Les manières dont ces rejetons de l’Enfer nous massacrèrent étaient bien trop nombreuses et horribles pour que je puisse vous en faire une liste complète… De toute manière, je ne me souviens de pas grand-chose… Je fis parti de la catégorie des gens cloués au sol par le cri : celui-ci retentissait dans mon crâne, le mettant à mal et me déchirant les tympans. A genoux en plein milieu de la rue, je me tenais la tête en hurlant à m’en écorcher la gorge, ne pouvant absolument plus faire le moindre geste. Je priai pour que tout cela s’arrête, pour que la douleur cesse, pour que quelqu’un me tue… Quelque chose vint alors se loger dans ma gorge. Un moucheron sans doute, perturbé par ce qui passait au dehors. Toutefois, il vint se loger au fond de ma gorge et me fit m’étouffer. Cela fit trop pour mon corps, qui s’écroula sans connaissance sur le goudron alors que le monde autour de moi s’effondrait aussi… Je repris connaissance plusieurs heures après. Le jour s’était levé depuis quelques heures déjà, et le spectacle de la rue ravagée et parsemée de cadavres pas toujours entiers –la rue qui m’avait vue grandir et devenir l’homme que j’étais- était encore plus terrorisant qu’en pleine nuit… Je me trouvais adossé au mur de ce qui était encore il y a quelques heures, la devanture d’un magasin de chocolat –très bon d’ailleurs. Ma compagne se trouvait à côté de moi, m’essuyant du mieux qu’elle pouvait le sang sur mon visage et tentant de panser mes blessures. Elle-même n’était pas dans un meilleur état, mais je n’étais pas en mesure de bouger pour le moment… Bien que mentalement exténué, je vis tout de suite que quelque chose n’allait pas, mais je ne pu trouver quoi, mon cerveau ne pouvant fournir un tel effort. Dommage car cela aurait sauvé des vies… Ma compagne s’éloigna pour aller fouiller la vitrine d’un magasin situé de l’autre côté de la rue, alors que je tentais de récupérer quelques forces pour pouvoir me lever et penser. C’est alors que j’aperçus une créature démoniaque marcher sur la façade de l’immeuble abritant le magasin. En plein sur ma compagne… A présent complètement conscient –mais pas encore capable de bouger- grâce à l’adrénaline, je me mis à crier un avertissement pour ma compagne. Elle ne remarqua même pas que j’avais parlé. Pensant ne pas avoir crié assez fort, j’hurlais aussi fort que plus tôt, alors que je soufrai dans mon lit. Toujours aucune réaction… Continuant de crier, je tentais d’attirer son attention par des gestes, mais rien que je ne pu faire ne fonctionna … La créature arriva et se jeta sur elle, devant mes yeux impuissants. Cette engeance du mal la déchira, mais –et sur le moment, je ne m’en aperçus pas- je n’entendis aucun cri. Je ne vis que son corps être réduit à l’état de lambeaux sanguinolent avant d’être mâché et avalé. Puis la créature dirigea son regard vers moi, et un sourire malfaisant apparut sur ses lèvres. Ma compagne était morte à cause de moi, à cause de mon impuissance. La créature se rapprocha de moi à pas lents. Elle était morte par ma faute. Comme un prédateur sadique qui s’amuse avec sa proie avant de la mettre à mort. Je n’avais pu la sauver. Je ne pouvais plus détourner mon regard de ses restes. Et je ne pensais même pas à m’enfuir, inconscient du danger qui me guettait. La seule chose à laquelle je pensais était que j’avais perdu ma moitié… Et qu’elle était morte par ma faute. Alors que la créature allait me donner le coup de grâce, il y eut un éclat de sang et elle s’écroula lourdement au sol. Des gens accouraient tout autour de moi pour m’aider et sécuriser le périmètre. Complètement déconnecté de la réalité, je les vis me parler, tenter de communiquer avec moi. Mais pourquoi faisait-il cela, n’avait-t-il pas compris que tout était vain ? Pourquoi m’avait-il sauvé de cette créature ? Nous allons tous périr, l’Humanité va disparaître, alors autant ne pas souffrir plus que mesure. J’aurai disparu comme ma compagne, décoré par une quelconque créature, mes restes pourrissant à l’air libre et mes os nettoyés par les charognards… Tout ces gens n’avaient-ils pas encore compris que nous n’avions aucune chance ? A quoi pourrai-je servir dans ce monde ? Sans ma compagne, sans pouvoir parler, ni entendre –car à présent, je savais pourquoi je n’avais pu la sauver… Mes cordes vocales et mes oreilles venaient de me lâcher…-, je n’étais à présent qu’un fardeau inutile, un sac à viande inutile et tout juste bon à attirer les ennuis. Après avoir essayé pendant un certain temps de communiquer avec moi, les gens abandonnèrent et me mirent debout. On m’expliqua par geste que je devais les suivre, qu’ils allaient se réfugier dans un endroit sûr, que seul je n’étais pas en sécurité… Ces idées me firent sourire, tellement elles étaient fausses… Il est drôle de voir comment l’Homme peut s’accrocher à une utopie, même quand la vérité est évidente et sous ses yeux. On me donna une arme à feu chargée et on me fit signe de venir avec le gros de la troupe. Cette arme était mon salut, ma délivrance. Ma décision fut prise en un quart de seconde. Je pointais le canon vers mon visage et pressais la détente. La balle quitta le canon de l’arme et vint se loger dans mon crâne. Un coup parfait, qui me tua quasiment instantanément. Alors que je m’effondrais par terre, les autres accoururent tout autour de moi, pour essayer de me sauver. Alors que je sentais une partie de moi s’élever dans les airs, j’eus la certitude que je me dirigeais vers un monde meilleur, que j’allais rejoindre ma compagne. Que je quittais un monde de douleur et de déception, le monde dans lequel j’avais vécu pendant de si nombreuses années… Je n’eus aucun regret à partir, laissant derrière moi ce groupe de gens qui m’avait sauvé, et qui m’avait tué en même temps… Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/13680832/Rp-DG-Premier-Tour
Dernière édition par Dark Anubis [ReQuIeM] le Ven 27 Mar 2009 - 1:30, édité 2 fois | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Mer 25 Mar 2009 - 0:25 | |
| Rp Re-Interludique: Rébellion, purification et endoctrinement, ou comment faire un Rp non-constructif et sans intérêt en quelques lignes.Finin, simple paysan, était en train de réparer le toit de sa chaumière, endommagé par le passage de la tornade qui avait dévastée toute la région il y a quelques jours, quand le guetteur sonna du cor pour annoncer l’arrivée de visiteurs du Royaume. Tous cessèrent leurs activités et se rassemblèrent sur la Grande Place, les hommes agenouillés face contre terre d’un côté, les femmes et leurs enfants à genoux de l’autre. Et au centre, une dizaine d’homme au garde-à-vous, vêtus de plastrons et de calottes de cuir, armés de glaives ou d’arc… Des cavaliers entrèrent au galop dans le village, amenant avec eux un énorme nuage de poussière. Ils firent le tour de la place à grande vitesse, répandant cris de frayeur chez les enfants, toussotements et pleurs chez les plus vieux. Puis ils revinrent vers la porte principale et formèrent une haie d’honneur de part et d’autre de celle-ci. Une vingtaine de chariots accompagnés par une poignée de cavaliers firent leur entrée dans le village. Les chariots allèrent s’arrêter à l’écart, dans un endroit où ils ne gêneraient personne, tandis que l’ensemble des cavaliers se dirigeaient vers les hommes au centre de la place, qui composaient la milice du village. Les nouveaux venus étaient tous des soldats de métier, aux armures frappés du blason du Royaume et aux visages marqués par les nombreuses années de service, sauf deux personnes. Deux personnes, une de grande taille et l’autre bien plus petite, vêtues d’un long manteau noir parsemé de lignes rouges et dont le visage disparaissait dans l’ombre de leur capuchon. Deux personnes qui, malgré leur frêle stature, étaient la plus grande crainte des villageois et des soldats. Les terribles Prêtres-Sorciers du Royaume, connus, redoutés, craint et haïs de tous –sauf du Roi-, même en dehors des limites du Royaume. Des hommes –car aucune femme n’était admises dans leur rangs- à la cruauté sans limite et au désir de tuer omniprésent. Une rumeur racontait que les lignes rouges sur leurs manteaux étaient faîtes du sang séché des gens qu’ils ont tués de leurs propres mains, et que chaque motif correspondait à un nombre de morts. Les deux Prêtres s’avancèrent vers le chef de la milice. « Tu mèneras cette affaire mon cher Apprenti, fit le plus grand des deux. -Merci Maître, répondit une voix juvénile pleine d’intonations peu courantes dans la bouche d’un enfant aussi jeune. Ai-je le droit d’employer toutes les méthodes pour y arriver ? -Oui, bien sûr. Tu agis au nom du Roi, et tu dispose de tous les pouvoirs qui m’ont été confiés pour cette mission. » Bien que son visage ne fût pas visible, le Maître sentit que son élève souriait, heureux de pouvoir accomplir seul et sans restriction sa mission. Ils s’arrêtèrent devant un homme de grande taille, bien bâti, au crâne rasé et portant une longue épée dans son dos. Malgré cela, il transpirait de peur face aux deux religieux, et son corps tremblait légèrement, signe qu’il savait de quoi était capable ces fanatiques. « Un ancien soldat », se dit l’Apprenti avec un léger rictus. Après les politesses d’usage, le chef de la milice se redressa et regarda pour la première fois ses interlocuteurs dans les yeux… « Bienvenue dans notre humble village, mes Seigneurs. Que nous vaut la visite de deux éminents représentants de notre toute puissante Eglise ? -Nous sommes là pour faire appliquer le nouveau décret royal », déclara l’Apprenti en faisant tomber son capuchon. Il ne devait pas avoir plus de onze ans mais son visage était déjà marqué par le Mal. Scarifications et blessures suite à l’utilisation de sa sombre Magie constellaient déjà sa peau et ses yeux brillaient de démence. Le chef de la milice recula de quelques pas devant cette vision hérétique de l’enfance : il avait déjà vu des Prêtres ainsi, mais jamais à cet âge… Ce petit devait être extrêmement doué pour être dans cet état avancé si jeune… L’Apprenti, fier de son petit effet, sortit un rouleau de parchemin de sa poche, le déplia et se mit à le lire. « En ce troisième jour du quatrième mois de l’année 1394, notre glorieux et invincible Roi a décrété la mobilisation générale de tous les homes valides en âge de porter les armes et de la Milice de Sa glorieuse Majesté. Le rassemblement se fera dans la ville-garnison la plus proche et devra être effectué dès réception de cette missive. A aussi été ordonné que la dîme soit triplée et que la part des récoltes revenant au Royaume soit triplée, et ce pour les trois années à venir. » Cette dernière annonce causa un grand remous au sein des habitants du village, un remous que le chef de la milice fut forcé d’expliquer. « C’est qu’une grande tornade a traversé nos champs il y a quelques jours, et a ravagé une grande partie des cultures, Seigneur. Et après avoir payé la dîme et la part au Royaume, il ne nous aurait pas resté grand-chose pour passer l’hiver… -Et alors ? Qu’est-ce-que cela peut me faire, tu peux me le dire ?, demanda l’Apprenti. -Et bien Seigneur, nous… -Vous allez vous soumettre à ma parole !, coupa l’Apprenti en se mettant à tonner de sa petite voix. Nous sommes les représentants de sa Divine Altesse et les prêcheurs de Sa parole. Qui es-tu, pauvre bouseux, pour discuter les ordres de Sa Majesté ? Personne ! Tu n’es PERSONNE !, hurla l’Apprenti, au bord de l’hystérie. Alors que tes récoltes aient été détruites par une tornade je n’en ai rien à faire, cela ne me concerne pas, moi je pourrai manger à ma faim. Ceux qui sont mobilisés auront de quoi se nourrir et les autres se débrouilleront, et s’ils ne trouvent pas le moyen de se sustenter, ils mourront : le Royaume n’a que faire des incapables. As-tu compris ? -Oui, Seigneur, nous ferons tout ce que vous nous direz », fit le chef de la milice en se jetant au sol et tremblant comme une feuille. Le spectacle pitoyable se tramant devant l’Apprenti lui donna la nausée, et réveilla une envie irascible de tuer. Levant la main en direction de l’homme prosterné devant lui, il prononça quelques paroles dans une langue gutturale. Un faisceau de lumière rouge quitta sa main et alla envelopper l’homme qui se mit à hurler. La sphère s’éleva dans les airs en infligeant toujours des souffrances indicibles à son occupant. Puis, étant arrivée à trois mètres environ du sol, elle explosa, projetant sang, os et tissus sur tous les gens aux alentours, qui hurlèrent de frayeur autant que de surprise. Dégoûté par ces gens, l’Apprenti mit pied à terre et matérialisa son arme, un grand sabre noir marqué de Runes rouges. Alors que les miliciens étaient toujours agenouillés, il décapita deux d’entre eux d’un large mouvement, avant de carboniser les autres d’un Sort. Se tournant alors vers la population rassemblée, il projeta un éclair dans la masse des hommes avant de se diriger vers les femmes et enfants. Ceux-ci se mirent à courir en criant, essayant de fuir la colère, les Sorts meurtriers et la lame de l’Apprenti. Rien n’y fit, il poursuivit chaque Humain, les abattant sans remords, éclatant d’un rire dément lorsque la mort était particulièrement douloureuse ou sanguinaire. Il abattait des mères dans le dos avant de projeter leurs enfants dans les airs et de les tuer d’une boule de feu ou d’un mouvement de sabre, quand il ne matérialisait pas une lance sur laquelle venaient s’empaler les pauvres victimes. Voyant quel serait leur sort, les hommes s’attaquèrent à l’Apprenti, aux cavaliers ou tentèrent de s’enfuir. Armés de leurs poings et de leur courage défaillant, ils furent tous massacrés sur place, dans d’atroces souffrances, les cavaliers comme l’Apprenti aimant bien faire souffrir leurs victimes avant de les tuer. Une fois que le massacre fut terminé, les soldats pillèrent maisons et granges, détruisant les habitations et constructions en y mettant le feu. Une fois que toutes les richesses furent rassemblées sur la Grande Place, les chariots furent chargés et ils prirent le chemin du retour, escortés par les cavaliers. Le Maître resta encore quelques temps, souhaitant discuter en privé avec son Apprenti, qui dessinait de nouveaux motifs sur son manteau. « Une affaire menée de manière… intéressante mon cher Apprenti. Pourquoi as-tu massacré ces pauvres hères ? -Ils me faisaient pitié Maître. Ils étaient là à se plaindre, plutôt que d’obéir aux ordres que je leur avais donnés. De toute façon, ceux qui seraient restés seraient morts de faim et les autres seraient sûrement morts au combat, alors j’ai évité au Royaume des dépenses inutiles. -Tu crois avoir rendu service à qui que ce soit ? (Le Maître eut un petit sourire) Mon très jeune Apprenti, tu apprendras que l’être humain peut se révéler très débrouillard quand sa survie en dépend : les gens ne seraient pas morts de faim, ils auraient trouvé un moyen de survivre. Tous n’auraient peut-être pas passé l’hiver, je te l’accorde mais ce village aurait continué à exister. Et puis, en massacrant les hommes, tu viens de priver le Royaume d’un certain nombre de ses soldats. Très peu bien sûr, mais imagine ce qui se passerai si tout le monde se mettait à massacrer un village parce qu’il se plaint ? Nos armées diminueraient de manière considérable, nous rendant vulnérable. Ce que je veux que tu comprennes aujourd’hui, c’est que la mort n’est pas toujours la bonne solution avec les paysans, qui ne sont que des minables geignards et toujours mécontents de leur sort. Il aurait suffit que tu exécute une ou deux personnes pour les effrayer et les soumettre à ta volonté. Ainsi nous aurions pu faire appliquer le décret du Roi. -SI j’ai mal agit en commettant cet acte, pourquoi ne m’avez-vous pas arrêté Maître ? -Parce qu’une bonne leçon est utile de temps en temps. Les paysans ont tendance à se croire au-dessus de leur réelle condition, et un bon exemple calme les esprits et les remet à leur place pour un temps. La nouvelle de l’exécution de tout un village parce qu’il refusait de se soumettre au décret va circuler rapidement dans le Royaume, et nous ne devrions plus rencontrer de problème de ce genre. Et puis cela consiste un rituel dans l’éducation de tout Apprenti, nous sommes tous passés par là, sans exception. Tout acte dans la vie a sa part de justesse et de faute, ne l’oublie jamais. -Oui Maître, fit l’Apprenti, en assimilant la leçon que venait de lui donner son mentor. -Rentrons. De la paperasse nous attend, c’est l’inconvénient de ce genre d’acte. (Les deux cavaliers quittèrent le village, laissant derrière eux un vrai charnier) En tout cas, je suis fier de toi mon Apprenti, tu as bien appris tes leçons sur le maniement des Sorts de combat, tu maîtrise un grand nombre d’énergies mortelles. Je t’enseignerai prochainement l’utilisation d’énergies encore plus destructrices que celles que tu connais actuellement… » Alors que les deux Prêtres s’éloignaient du village, celui-ci se mit à trembler et une gigantesque colonne de flamme s’éleva dans les airs, carbonisant tout ce qui se trouvait sur son passage, effaçant toutes les traces de la présence Humaine dans ce coin, ne laissant d’un gigantesque cercle de terre brûlée comme témoin de la présence d’une vie ici… Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/13680835/Rp-DG-deuxieme-tour | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
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| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Lun 4 Mai 2009 - 22:33 | |
| Azar, le roi de la savane, ou comment montrer un animal complètement barjot en quelques lignes. « Rhoaaarr ! Rhaaar, graa groar. Graooo, grouaa… » Lecteur : Mais attends, qu’est-ce-que c’est que ces conneries encore ? Auteur : Bah quoi ? C’est la transcription littérale de ce que le lion est en train de dire (1) . Bon il est vrai que quelques fautes peuvent subsister, mon lion n’étant pas parfait et n’ayant pas de représentant de cette espèce sous la patte, pour vérifier orthographe, conjugaison,… Lecteur : Oui, c’est bien beau tout cela, mais je n’ai pas pris lion en langue vivante, bien que ce soit une très belle langue (2) , ce qui fait que je ne comprends rien ! Auteur : … Pas faux. (Bruit d’une cassette que l’on rembobine) Voilà, ça devrait aller mieux maintenant. « Je me nomme Azar, chef de la Tribu de la Grande Colline et père d’une vingtaine de rejetons de tous âges. Auparavant grand roi respecté et craint, au pouvoir s’étendant de la Grande Rivière aux extrêmes limites de la Grande Plaine Verte, ainsi que sur la quasi-totalité des Tribus alentours, j’avais l’unique privilège d’être le détenteur du titre de Chasseur des trois plus grands troupeaux de Rayés et de Cornus. Moi, qui ait vaincu en combat singulier tous mes rivaux et remportés tous les conflits ; moi, Azar le Grand, dont le seul nom inspirait la crainte, le respect, la gloire,… (3) Et bien je me suis fait attraper par les Deux-Pattes, des envahisseurs aux pouvoirs de sorciers. Je m’étais assoupi pour ma sieste quotidienne, pendant que mes femmes et mes rejetons étaient partit à la chasse, et, à mon réveil, je me trouvais dans une grotte fermée, mais parsemée à intervalles réguliers de trous verticaux dans les parois. Des Deux-Pattes tout noirs discutaient avec d’autres Deux-Pattes tout roses, enfin ils émettaient des bruits donc je supposais qu’ils étaient en train de communiquer. Quoiqu’il en soit, après quelques temps, les deux groupes de Deux-Pattes se séparèrent et ma grotte se mit à bouger toute seule, sous l’impulsion de la volonté de quelque Esprit. J’entrais alors dans un trou où régnait la nuit, totale et sans étoile. Quand le jour revint, j’avais décidé de quitter cette grotte et de faire payer cet affront aux Deux-Pattes –on ne maltraite pas un seigneur de mon rang ainsi-, puis de retourner chez moi afin de chasser le tyran despotique qui aurait prit ma place. Mais ce que je vis finalement en sortant de la nuit me figea sur place. Tout autour de moi se trouvait de grandes montagnes, à la fois sombres et reflétant La Lumière Dans Le Ciel, maigres comme un jeune Rayé –pour des montagnes- et de la même forme que le caillou où je faisais ma sieste. Un tas de nouvelles odeurs et bruits m’assaillirent, bien éloignés de ce que je trouvais dans mon domaine. Une conclusion s’imposa alors dans mon esprit : les Deux-Pattes étaient des sorciers qui m’avaient transporté dans un autre monde. La surprise passée, mon objectif initial me revint en tête. Je me mis à menacer les Deux-Pattes –qui étaient bien plus nombreux qu’avant mon entrée dans la nuit- de ma voix la plus agressive et à me jeter contre les parois de ma grotte, la faisant trembler comme un baobab dans une tempête. Les Deux-Pattes s’éloignèrent alors de moi en émettant des cris ressemblant à ceux d’une proie que l’on vient d’attraper. L’un d’entre eux, dont la crinière abondante dépassait de loin celle de ces congénères –le chef sans doute-, me frappa avec un bâton, et je me senti plonger dans le sommeil, bien que je ne fus pas fatigué, encore un sortilège des Deux-Pattes. (4) A mon réveil, je me trouvais encore dans un autre endroit, bien que cela soit sûrement dans le même monde : les mêmes odeurs puantes et bruits à rendre fou étaient présents. Je me trouvais à présent dans une grotte à toit ouvert, dont une paroi était percée du même genre de trous que l’ancienne grotte dans laquelle je me trouvais, bien que ceux-ci soient plus petits. Dans cette grotte se trouvait un grand caillou pointant vers le ciel, assez large pour que je puisse y faire la sieste en haut. S’y trouvait également un baobab et de l’herbe semblable à celle que mangeaient les Rayés. Pendant un instant, je crains que les Deux-Pattes n’aient envahi mon domaine –ce qui m’aurait mis dans une colère très grosse- mais je me rendis compte de l’absurdité de cette idée : malgré leurs pouvoirs de sorciers, les Deux-Pattes n’auraient pas pu vaincre les Tribus et transformer mon domaine en si peu de temps, mon horloge interne me disant que cela ne faisait que quelques rotations que j’avais été enlevé de mon domaine. Un Deux-Pattes arriva devant la paroi pleine de trous et sortit un joli morceau de viande du truc qu’il trainait derrière lui –une patte arrière selon mes sens. Il lança cette nourriture dans ma grotte puis s’en alla. J’attendis qu’il ait disparu pour m’approcher prudemment de ce repas inattendu, tous les sens en éveil. Encore un sortilège des Deux-Pattes ? Bien que je préfère la viande chaude, prélevée sur une proie fraichement tuée –voir étant encore un peu en vie-, la faim me tenaillait tellement que j’envoyais aux Esprits les risques de sortilèges. Rien ne se passa et, bien que je ne reconnu pas de quelle proie cela provenait, ce fut délicieux. Les idées plus claires, je me mis en quête de trouver un moyen de quitter cette grotte. Après examen, je me rendis à l’évidence que je ne pourrai m’échapper qu’en sautant par-dessus la paroi pleine de trous –la nourriture l’avait bien faîte, pourquoi pas moi ?-, et seul le Rocher Pointant Vers Le Ciel me permettrait d’arriver à mes fins –le baobab étant situé trop loin de cette paroi et puis un seigneur tel que moi ne grimpe pas aux arbres comme une bête traquée. Seul petit problème : le Rocher était trop loin de la paroi, lui-aussi. J’entrepris alors de déplacer le Rocher, même si cela devait me prendre un nombre incalculable de rotations. Je fus également le témoin de drôles de rituels : la journée, les Deux-Pattes venaient en tribu afin de m’observer, moi et mes autres voisins. Car je me rendis rapidement compte que je n’étais pas seul aux alentours : autour de moi se trouvaient des Longs-Coups, des Rayés, des Cornus, des Rapides,… mais aussi d’autres êtres dont je ne connaissais ni l’odeur, ni le cri –des bêtes ramenées par les Deux-Pattes lors d’expéditions dans d’autres mondes je suppose. Les Deux-Pattes se pressaient devant la Paroi Pleine De Trous, dans un désordre total : les jeunes bousculaient les vieux, se bousculaient entre eux, chacun rivalisant pour être au plus près, tout cela sans respect de l’autorité et de la puissance, comme des Pilleurs Venu Du Ciel s’activant sur une carcasse. Pitoyable… Mais l’attitude des plus l’étaient encore plus : ils se laissaient marcher dessus, sans réagir, par des Deux-Pattes de toutes tailles et de toutes couleurs. Au début, je me contentais d’ignorer ces Deux-Pattes, me dérobant à leur vue. Puis, après de longues journées d’ennui total et profond, je me mis à les observer, à les étudier. Et la première conclusion que je fis fut que nous, le Peuple Lion, leur étions bien supérieurs. Pourquoi ? (5) Car ces pitoyables créatures ne respectent aucune des lois de la nature et la notion de puissance, de supériorité. Car les faibles provoquent les forts et que ces derniers ne réagissent pas… Il faut dire qu’ils sont très mal équipés pour imposer leur loi : dents très petites et pas toujours pointues, pas de griffes, musculature sous-développée,… Bref, leur force vient de leur nombre et de leur sorcellerie. Leur diversité de couleurs est aussi une chose intrigante : une couleur différente ou différence physique est une tare qu’il faut éliminer afin de préserver la pureté du sang et la force de la race. Les Deux-Pattes se mélangent sans aucune distinction de couleur, de sexe, d’âge, de tailles,… Cela me retourne l’estomac rien que d’y penser. Leur domaine est aussi répugnant qu’eux : odeurs à vous retourner l’estomac, bruits constant à vous rendre fou, l’Eau Qui Tombe Du Ciel, purificatrice et donneuse de vie chez moi, est ici sale et corrompue, à l’image des Deux-Pattes. De grandes fumées noires malodorantes traversent le ciel, comme si le Feu, ce terrible Esprit qui dévore tout, ravageait quelques contrées proche le jour et stoppait sa course la nuit. Tout cela me dégoûte, me répugne, surtout quand les Deux-Pattes émettent leurs petits cris stridents quand je lance dans les airs mon défi à ce monde de décadence. J’attends avec impatience le jour où les guerrières des Tribus viendront me délivrer –car je ne doute pas qu’elles réussissent à se rendre dans le monde des Deux-Pattes- et qu’elles les massacreront par troupeaux entiers… J’ai confiance, elles entendront mon appel et viendront. … Pendant ce temps-là, je pousse toujours mon caillou. » Lecteur : Mais c’est quoi ce truc, t’aurai pas pu faire mieux que ça ? Auteur : Bah écoute, je fais avec mes moyens. Ecrire dans la peau d’un animal, ce n’est pas spécialité, alors que déjà ce n’est pas fameux… Lecteur : Mouais. En plus y a l’autre super-nain de jardin miniature qui a pas arrêté de faire des commentaires inutiles à l… ( ZBAM !) Le Nain : C’est qui le super-nain de jardin miniature ? Tu va voir ta gueule, amène un peu ta tête par là, que je lui refasse le portrait à grands coups de hache ! ( Censuré) Auteur : Nous nous excusons ( Toujours censuré) pour ces débordements de violence ( Encore et toujours censuré) qui nous font arriver à la conclusion qu’il ne faut pas faire chier un Nain, et que cette petite personne représente une bonne protection contre la critique négative. Poïng, poïng... (1): Oui, le truc immonde de la première ligne, c’est un lion en train de rugir… Pas évident non ? D’ailleurs, une petite blague : quel est le cri du canard de Barbarie ? Et bien il fait « BASTON ! »… Bon ok, je sors. (Note du Nain.) (2): Il est vrai que la langue des lions est très belle : d’un rose parfait, aussi large que mon poing et lourde comme une chope d’hydromel Gobellin –qui est une vraie infection au passage. Oui, je sais, je devrai être dehors mais j’étais juste venu chercher ma hache, je l’avais laissée là et je n’ai pas envie qu’on me la vole… Bon, je vais faire un tour à la taverne d’en face. (Note du Nain.) (3): Passage raccourcit afin d’éviter la longue séance d’autocongratulation de notre lion. (Note de l’Auteur.) (4): Me revoilà ! Je vous ai manqué ? Mon séjour dehors m’a permit d’aller chercher une pinte de bière Naine –la meilleur, soit dit en passant- à la taverne d’en face .J’y ai aussi volé des cacahuètes et des chips… (Note du Nain.) (5): Oh put*** mais quel c** ce Barbare ! Qu’est-ce-qu’il lui a prit de me casser le nez ? Bon, il est vrai que j’ai essayé de lui soutirer sa bourse et que j’ai insulté sa mère de grosse truite blonde trisomique à poil frisé, mais y a pas de quoi casser une nez ! Il va goûter à ma hache celui-là, attends qu’il sorte complètement bourré de la taverne, on verra s’il fera toujours le malin avec une hache plantée dans le dos… (Note du Nain.) PS : l’Auteur tient à préciser que ce texte n’est absolument pas raciste. Lien vers la version Word "originale": http://www.scribd.com/doc/14955564/Rp-DG-troisieme-tour | |
| | | Dark Anubis [ReQuIeM]
Nombre de messages : 965 Age : 34 Date d'inscription : 28/03/2008
| Sujet: Re: Rôle Play en vrac. Mer 7 Oct 2009 - 19:59 | |
| My little princess.
Tel un Démon jaillissant des flammes infernales, Je vis une créature angélique Sortir de la brume insondable de l’inconnu. Une magnifique créature A l’aura resplendissante Et au regard aussi captivant qu’un lac aux remous irisés.
Un Ange a la beauté si parfaite Qu’elle en devient indescriptible. Un Ange dont nous, pauvre mortels miséreux, Ne sommes pas digne de nous tenir si près.
Bien que restant loin de notre Folie Humaine, Tu attire à toi regards et discussions, Convoitises et jalousies.
Bien peu de choses en ce bas monde méritent ton attention, Néanmoins s’il y est quelques paroles qui doivent t’être transmises, Elles proclameraient :
« S’il y a bien une personne Pour qui je ferai n’importe quoi Il s’agit de toi, ma Princesse.
Pour toi, je ferai n’importe quoi, Je chercherai n’importe quoi, Je t’amènerai n’importe quoi, Je déroberai n’importe quoi, Je t’emmènerai n’importe où, J’ôterai la vie de n’importe qui, Pour peu que tu me le demande, ma Princesse. »
Si loin de nous, Mais pourtant assez proche pour que je puisse te toucher, Assez proche pour que je puisse te caresser, Assez proche pour que je puisse t’embrasser, Assez proche pour que je puisse tout simplement te parler.
Toutefois, tel un rempart d’acier invisible Te protégeant de la cruauté Humaine, Une énergie t’entoure et te rends inaccessible. Ceinture de chasteté Ou barrage d’affinités ? Je ne puis le dire.
Il est d’ailleurs beaucoup de choses Que je ne puisse dire à ton sujet, Hormis beaucoup de vide et de rien.
La seule chose que je puis collecter de ta part, Fut quelques regards où mon Âme faillit se perde. Curiosité ou réel intérêt ? Je ne puis le dire.
Ces fugaces regards furent comme un philtre d’amour Aux effets secrets et connus d’une seule partie des deux. La flèche que Cupidon décocha à travers Les fenêtres de mon Âme atteignit-elle ton cœur ? Encore une chose que je ne puis dire.
Et dans ce que je puis dire en ce bas monde, Bien peu méritent d’atteindre tes oreilles. Néanmoins, celles qui franchiraient mes lèvres te diraient :
A quel point mon cœur s’emballe en ta présence, A quel point mon cœur se réchauffe à ta seule pensée, A quel point mon amour est puissant et vivace. Et à quel point il le restera, Tant qu’il ne sera tranché.
Pour toi, aucune épreuve n’est insurmontable, Aucune torture n’est insupportable, Aucun affront n’est pardonnable, Aucune blessure n’est excusable.
Pour toi, je serai prêt à braver Les dangers de n’importe quelle contrée, Défier n’importe quel Champion Ou être utilisé comme un pion.
J’offrirai n’importe quelle Âme Humaine à Satan, Pour sauver la tienne de la damnation.
Je sacrifierai n’importe quelle Âme Humaine Pour permettre à la tienne de vivre.
Je condamnerai mon Âme sans hésitation Pour préserver la tienne de la damnation.
Je vendrai des milliers d’Âmes aux Princes des Enfers Pour pouvoir vivre avec toi jusqu’à la fin de l’Univers.
Je sacrifierai des milliers d’Êtres aux Dieux Infernaux Pour vivre et aimer à tes côtés quelques temps.
Je rendrai grâce au Tout-Puissant jusqu’à la fin de mes jours Pour pouvoir me retrouver seul avec toi durant un jour.
…
Mais ces vaines paroles ne sont que des rêves, Tout ce que je souhaite, C’est de n’être plus aussi moi-même Et pouvoir ainsi franchir cette Energie qui t’isole. Tout ce que je souhaite c’est que tu me découvre, Que je te découvre…
Que je puisse t’appeler un jour « ma Princesse ». | |
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